Les Têtes Brûlées sont de retour
Ils étaient le bonbon phare des cours de récréation il y a encore cinq ans. Les Têtes Brûlées, fabriquées par le confiseur nordiste Verquin, ont connu un succès fulgurant au milieu des années 2010, avec leur goût piquant et acide. Grâce à une campagne télévisée offerte par TF1, baptisée "les bonbons qui t'arrachent la tête", les ventes ont bondi de 40% en quelques mois. Mais la concurrence des géants Haribo, Carambar et Lutti lui a donné du fil à retordre. La croissance a commencé à ralentir puis les ventes à reculer.
En avril 2017, la troisième génération de la famille Verquin décide de vendre à une autre PME, Sucralliance, située près de Perpignan (Pyrénées-Orientales). L'opération permet à cette entreprise familiale, présidée par Michel Poirrier (le frère de Patrick Poirrier, patron du chocolatier Cémoi), de doubler en taille. Le groupe totalise alors 74 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2019, avec quatre usines et 350 salariés. Il récupère des marques emblématiques comme Têtes Brûlées mais aussi Croibleu et 1912, en plus de Dolis et des caramels Dupont d'Isigny déjà dans le portefeuille.
Ça pique, ça pique un max et ça arrache
Après le rachat de l'entité Verquin, rebaptisée Confiserie du Nord, la marque Têtes Brûlées est relancée. Un nouveau directeur marketing, Vincent Bruart, venu de chez Andros et Sodiaal, est recruté. "Nous avons repositionné la marque sur les sensations qui avaient fait son succès, explique-t-il. Nous avons gardé le ton décalé et l'humour....