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Succession : un testament assure-t-il à votre compagnon le droit de rester dans votre logement ?

Capital

Sans mariage, bien difficile de protéger l’être aimé en cas d’accident de la vie. Car les droits des conjoints, partenaires de Pacs et concubins sont loin d’être égaux quand survient le pire. C’est ce qu’apprend à ses dépens Léa, notre lectrice, qui interroge les experts du «Grand rendez-vous de l’épargne» (Capital / Radio Patrimoine) pour connaître ses droits. Elle vit actuellement dans le logement de son compagnon Rémi, d’une valeur de 200 000 euros. Rémi dispose aussi d’économies, environ 100 000 euros, suite à un héritage. Ce dernier étant malade, Léa s’est mise en disponibilité pour s’occuper de lui. Pour la protéger, Rémi a fait un testament dans lequel il donne le droit à Léa de rester à vie dans la maison. Notre lectrice souhaite être assurée de pouvoir rester dans les lieux si son compagnon décède, sachant que Rémi a une fille d’un premier lit. Nathalie Couzigou-Suhas, notaire à Paris, se charge de lui expliquer ses droits. Et les nouvelles ne sont pas bonnes pour notre lectrice…

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En résumé, rappelle la notaire, Rémi a écrit «un testament olographe par lequel il a légué à Léa le droit de rester à vie dans le logement». Cet usufruit, au décès de Léa, revenant à la fille de Rémi qui récupérera ainsi la pleine propriété du bien. Voici pour la théorie.

Sauf qu’en pratique, le couple n’est pas marié et la succession doit respecter le principe de la réserve héréditaire - la part réservée aux héritiers -, (...)

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