Succession : l’assurance vie, une solution efficace pour transmettre un capital à son conjoint
Entre époux, la souscription d’un contrat d’assurance vie n’a guère d’intérêt du point de vue fiscal, puisque le conjoint survivant est de toute façon totalement exonéré du paiement de droits de succession. Mais elle présente un avantage pour transmettre un capital à son conjoint. En effet, les sommes revenant au bénéficiaire du contrat ne faisant pas partie de la succession de l’assuré décédé (même si l’argent utilisé pour alimenter le contrat appartenait aux deux époux), il n’est pas question dans ce cas de soumettre le capital reçu à un quelconque partage avec d’autres héritiers.
Autrement dit, l’assurance vie permet de transformer un bien commun en un bien propre (le conjoint recueillera l’épargne en plus de sa part d’héritage), solution bien plus économique qu’un changement de régime de mariage. Tout n’est cependant pas permis : les sommes versées sur le contrat ne doivent pas être excessives par rapport aux ressources financières du souscripteur, sinon les enfants pourraient s’opposer à la manœuvre.
A condition de disposer de sommes relativement importantes à placer, souscrire plusieurs assurances vie permet de diversifier sa mise sur des contrats distincts et, donc, de diluer le risque. En plus de contrats de banques (BNP Paribas, Caisse d’épargne, HSBC, La Banque postale, Société générale…) ou d’assureurs (Axa, GMF, Maaf, MIF, SMAvie…), on peut ouvrir un contrat géré par une association d’épargnants indépendante (Afer, Agipi, Asac-Fapes, Gaipare…) ou pilotable à 100% sur (...)
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