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Seine-Saint-Denis : une animatrice de quartier condamnée pour avoir escroqué 100 000 euros à des orphelins

Selon la Caisse des dépôts, l'arnaqueuse a obtenu le versement de l'héritage en fournissant l'ensemble des pièce justificatives exigées (Photo : REUTERS/Stephane Mahe) (REUTERS - PM1EB7S1C3K01)

L'accusée aurait pris les adolescents sous son aile et réussi à empocher l'argent qui aurait dû leur revenir à leur majorité, suite au décès de leur mère.

Une odieuse arnaque qui n'est cependant que l'une des multiples escroqueries auxquelles s'est livrée l'employée municipale. Une femme âgée de 45 ans a récemment été condamnée par le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), au terme d'une enquête au long cours, partie d'une plainte déposée en 2020 par une orpheline qui avait été recueillie par l'accusée.

Comme le raconte Le Parisien, la plaignante et son frère avaient perdu leur mère dans un accident de voiture en 2013, alors qu'ils étaient encore mineurs. Respectivement âgés de 12 et 13 ans à l'époque, les adolescents avaient alors bénéficié de l'aide apparemment providentielle d'une animatrice travaillant dans une maison de quartier de Saint-Denis.

Elle se fait passer pour une "tante par alliance" pour récupérer l'héritage

"Quand ma mère est morte, elle nous a pris chez elle", a résumé la plaignante, désormais âgée d'une vingtaine d'années, devant le tribunal. Au bout de quelques années, les orphelins ont finalement été placés dans un foyer, mais l'employée municipale aurait, dans l'intervalle, profité de la situation pour monter une combine dans le but de récupérer les 100 000 euros (50 000 euros par enfant) que devaient toucher ses "protégés" à leur majorité, suite au décès de leur mère.

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L'accusée, par ailleurs mère de famille, aurait ainsi récolté et conservé les documents exigés pour obtenir un versement de cet héritage et aurait récupéré les informations manquantes en se faisant passer pour une "tante par alliance" au téléphone, auprès des services concernés. Elle aurait ensuite mis son plan à exécution et réussi à récupérer le pactole en toute légalité apparente. "Le versement a été effectué à la suite de la fourniture de l’ensemble des pièces justificatives nécessaires à l’opération", confirme ainsi la Caisse des Dépôts, citée par Le Parisien.

Plus de 200 000 euros détournés au total

En enquêtant sur cette affaire, la police a cependant découvert que l'accusée ne s'était absolument pas contentée de cette arnaque et qu'elle était impliquée dans diverses autres affaires d'escroquerie. Parmi les victimes de la mère de famille, le quotidien régional mentionne notamment un ancien détenu arnaqué de près de 30 000 euros, une sexagénaire dont les comptes bancaires ont été vidés et l'Agence Service Civique, qui a financé "une douzaine de faux contrats" montés de toutes pièces par la prévenue.

Prétextant une bronchite, la quadragénaire n'a pas assisté à son procès, mais aurait, d'après Le Parisien, "reconnu les escroqueries, justifiées par d’importantes difficultés personnelles, et présenté des excuses". Au total, les sommes détournées par la mère de famille dépassent les 200 000 euros. Elle a été condamnée par le tribunal de Bobigny à quatre ans de prison (dont un an avec sursis), à rembourser la plupart des victimes, ainsi qu'à 10 000 euros d'amende. Selon le quotidien francilien, son avocat a fait appel "en vue d’obtenir une peine moins sévère".