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Le secret des tubes: "Qui a le droit" de Patrick Bruel

Patrick Bruel - AFP
Patrick Bruel - AFP

Nous sommes à Tahiti, à la fin des années 80. Patrick Bruel compose en vacances une nouvelle mélodie, une chanson d’amour Just Think of me and I’ll be there. Rentré à Paris, il confie à Gérard Persgurvic le soin de mettre des mots en français sur cette musique. Mais pas question d’une chanson d’amour.

"Je verrais plus quelque chose de sociétal", lui explique-t-il. "Et je lui dis quelque chose comme, je sais pas, 'qui a le droit'. Il connaissait ma vie, il connait mes failles, il connaissait mes blessures. Je me rappellerai toujours, le moment où j’ai vu le texte, j’ai dit: ‘c’est fou quoi’".

"Six mille personnes chantent avec moi"

C’est fou, car l’auteur va raconter Bruel. L’absence d’un père. Le chanteur connait bien, lui qui a été abandonné peu de temps après sa naissance. La chanson est vite prête pour figurer sur Alors Regarde, l’album qui va révéler Patrick Bruel au grand public. Mais l’instrumentation ne plaît pas. Le titre reste finalement dans les cartons.

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"Arrivent les concerts au Zénith", raconte Patrick Bruel. "Et là, ma mère me dit: 'mais cette chanson, qui a le droit qui était si jolie, tu ne la chanteras jamais?' Ça me travaille pendant tout le spectacle, et à la fin, dans un rappel, je rentre sur scène, et au piano... Tout le public se met à chanter. C’est la première fois que je la chante, et il y a six mille personnes qui chantent avec moi la chanson!"

Qui a le droit reste une chanson à part dans la discographie de Patrick Bruel. Même si aujourd’hui, elle n’a plus le même sens qu’à sa création.

"Un cri d'amour"

C'était "un cri d’amour, par rapport à l’absence d’un père", souligne Bruel. "Mais la chanson a évolué beaucoup dans ma tête. Puisque mes relations avec mon père ont beaucoup évolué depuis. Donc c’est vrai que quand je chante cette chanson, aujourd’hui, elle n’a plus le même sens."

Mais elle reste indispensable. Impossible, encore aujourd'hui, d’imaginer un concert de Patrick Bruel sans Qui a le droit.

Article original publié sur BFMTV.com