Samsung confronté à la première grève de son histoire, le syndicat très remonté
Un mouvement historique pour Samsung. Une organisation représentant des dizaines de milliers de travailleurs de Samsung Electronics a appelé ce mercredi 29 mai à la toute première grève de l'histoire du mastodonte sud-coréen de l'électronique, longtemps allergique aux syndicats. «Nous ne pouvons plus supporter les persécutions contre les syndicats. Nous déclarons une grève face à la négligence de l'entreprise à l'égard des travailleurs», a déclaré lors d'une conférence de presse le Syndicat national de Samsung Electronics.«Nous avons essayé de résoudre le problème par le dialogue», a déclaré le syndicat, qui représente environ 20% de la main-d'œuvre du groupe, soit environ 28 000 personnes.
Il a également accusé la direction d'«ingérence de l'entreprise dans la lutte pacifique que nous avons menée jusqu'à présent». Samsung Electronics est le navire amiral du géant Samsung Group, de loin le plus important des «chaebol»(conglomérats familiaux) qui dominent la quatrième économie d'Asie. La direction et les syndicats mènent depuis janvier des négociations sur les salaires, sans parvenir à surmonter leurs divergences. Selon le président du syndicat, Son Woo-mok, les travailleurs ont accepté l'augmentation de salaire proposée par l'entreprise, mais demandent encore un jour férié supplémentaire ainsi qu'un «système transparent de mesure de la prime de performance basée sur le bénéfice des ventes».
«L'entreprise ne nous entend pas et ne communique pas depuis notre dernière session de négociation», (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Le logiciel ERP qui booste la croissance des professionnels de la gestion de droits audiovisuels
Pimkie placé en procédure de sauvegarde : le couperet est tombé
Bureau Vallée, des fournitures de bureau pour optimiser la productivité tout en faisant des économies
Chine : le FMI plus optimiste sur la croissance mais exhorte Pékin à des réformes urgentes
CAC 40 : la Bourse de Paris en baisse, la Fed souffle le froid sur les taux