Samsung bascule dans l’ère des puces 3 nanomètres avec des nanofeuilles
Samsung annonce la production de ses nouvelles puces de génération « 3 nanomètres », qui s’inviteront bientôt dans les smartphones et les ordinateurs. Plus que la taille, c’est la géométrie des transistors qui change vraiment, en mobilisant des nanofeuilles pour faire circuler le courant.
Dans la course à la miniaturisation continue des processeurs, Samsung vient de prendre l’avantage sur ses concurrents. Le poids lourd sud-coréen de l’électronique grand public annonce ce 30 juin 2022 le début de la production de la prochaine génération de puces, doublant au passage l’Américain Intel et le Taïwanais TSMC, deux rivaux également engagés dans cette compétition.
L’annonce de Samsung tourne autour de la génération des puces dont la finesse de gravure atteint 3 nanomètres. À cette échelle, l’épaisseur d’un cheveu apparaîtrait colossale : un nanomètre est une fraction infime d’un mètre (un milliardième) et un cheveu est 50 000 fois plus épais. Aujourd’hui, les puces les plus avancées sur le marché sont annoncées à 5 et 7 nanomètres (nm).
50 000 fois plus petit que l’épaisseur d’un cheveu
Le géant asiatique ne tarit pas d’éloges pour décrire le saut qualitatif. Par rapport au 5 nm, ce premier processus pour le 3 nm « permet de réduire la consommation d’énergie jusqu’à 45 %, d’améliorer les performances de 23 % et de réduire la surface de 16 % ». Et avec processus de seconde génération, les gains sont de 50 %,