Salaire : un boost exceptionnel de la participation ou de l'intéressement en 2023 ?
En faisant passer le budget 2023 en force lors de sa première lecture à l'Assemblée nationale, en dégainant le 49.3, le gouvernement a passé par la trappe l'amendement taxant les « super-dividendes ». Amendement pourtant adopté par les députés, contre l'avis du gouvernement... sur proposition d'un allié du gouvernement, le chef de fil des députés Modem, Jean-Paul Mattei. Sa proposition, qui a donc fait consensus à l'Assemblée avant d'être écartée du texte : « mettre en place une majoration temporaire de 5 points du prélèvement forfaitaire unique [ou flat tax, de 30% au total, avec impôt sur le revenu et cotisations sociales, NDLR], le portant à 35%, sur les distributions de revenus par ces grandes entreprises supérieurs de 20% à la moyenne des revenus distribués entre 2017 et 2021 ». Aux oubliettes...
Côté gouvernement, le message de Bercy est clair : pas d'augmentation d'impôt. Selon les informations des Echos, Jean-Paul Mattei n'a toutefois pas abandonné sa quête d'une « meilleure équité entre la fiscalité du travail et la fiscalité du capital ». Il confie aux Echos travailler à un plan B : un « système où, en cas de super-dividendes, il n'y aurait pas de taxe supplémentaire mais davantage d'intéressement et de primes pour les salariés ». Du côté du parti présidentiel (Renaissance), toujours selon Les Echos, cette idée plaît à Pascal Canfin, député européen et chargé d'une mission sur le partage de la valeur.
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