Avec le retour de l'ISF, le Nouveau Front Populaire cible les plus riches

Les partis de gauche et écologistes, rassemblés dans le Nouveau front populaire (NFP) ont tout de suite annoncé la couleur. «Dès notre arrivée au pouvoir, nous engageons une rupture totale avec la politique d’Emmanuel Macron», a dit Manuel Bompard, le coordinateur national de la France insoumise, au début de la conférence de presse du NFP. En matière d'impôt, c’est très net ! Leurs mesures fiscales s’intitulent «abolir les privilèges des milliardaires». Les plus modestes ou les classes moyennes n'ont a priori, rien à craindre. «Ce sont les 0,1% les plus riches qui vont payer», a précisé Fabien Roussel, le premier secrétaire du PCF, à l'issue de la conférence de presse. Tous les changements fiscaux annoncés seraient adoptés dans «un projet de loi de finances rectificative le 4 août», précise le programme du NFP.

Seraient rétablis l’ISF bien sûr, mais aussi l’Exit tax, qui imposait les actionnaires qui allaient vendre leurs titres dans d’autres pays, pour profiter d’une fiscalité plus douce ailleurs. Le NFP veut aussi «supprimer la Flat Tax», cet impôt qui taxe les plus-values boursières ou financières à hauteur de «seulement» 30% pour certainement taxer ces gains à l’impôt sur le revenu, qui peut monter jusqu’à 45% pour les plus fortunés dans le barème actuel. Le barème de l’impôt serait aussi revu, pour «accroître la progressivité de l’impôt» et le porter à 14 tranches, contre quatre seulement actuellement (taxation à 11%, 30%, 41% ou 45%). Enfin, le NFP envisage d’alourdir l’impôt (...)

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