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Renaud Van Ruymbeke au JDD : "Il faut toujours avoir peur de se tromper"

Juge emblématique, ­Renaud Van Ruymbeke revient dans un livre écrit avec Jean-­Marie ­Pontaut, Mémoires d'un juge trop indépendant (Tallandier, 302 pages, 20,90 euros), sur sa carrière de magistrat traversée par plusieurs affaires médiatiques et des bras de fer avec la hiérarchie judiciaire et le pouvoir. Pour le JDD, il fait le bilan, prend position sur la suppression du juge d'instruction et revient sur les relations entre juges et avocats, alors que le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, est la cible d'attaques de syndicats de magistrats.

Vous confessez que c'est l'une de vos premières affaires – une enquête sur les conditions d'acquisition d'un terrain par le ministre Robert ­Boulin – qui vous a le plus marqué. Pourquoi?
J'étais très jeune, j'avais 27 ans. Et je prends la mort d'un ministre en pleine face. Alors que je n'avais fait qu'appliquer la loi, je suis cloué au pilori. C'est violent. Dans une lettre, Robert Boulin m'avait ­qualifié de "juge ambitieux et ­haineux". Lorsque j'apprends qu'on l'a ­retrouvé sans vie dans un étang et que la polémique s'enclenche, je me demande si je suis allé trop loin. Je me suis soudain retrouvé seul dans mon bureau sans pouvoir m'expliquer, mais réconforté par une motion de soutien de mes collègues. Ma conviction en a été renforcée : il faut aller au bout des enquêtes, ne pas pratiquer l'autocensure.

"

Aujourd'hui, le juge brasse de plus en plus d'informations, alors qu'il faut aller à l'essentiel. Tout doit être remis à pla...


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