Remaniement : travailler sa résilience avec Elisabeth Borne

Souriante, en imperméable et pull rose, elle a assisté à la passation de pouvoir avec son successeur Gabriel Attal, sans se départir de son habituelle sérénité. Pourtant, le ton de sa lettre de démission est sans équivoque : Elisabeth Borne n'avait pas la moindre intention de quitter son poste de Première ministre, en dépit des violentes tempêtes essuyées au cours de son mandat. Les conseils de notre coach, Guila Clara Kessous, pour construire sa résilience à l'image de cette imperturbable dame de fer.

«Big girls don't cry» : deuxième femme à exercer la fonction de Premier ministre, Elisabeth Borne est est passée maître dans l'art de la poker face, la capacité à ne pas exprimer ses émotions. «C'est le cas de toutes les femmes dirigeantes, en politique ou en entreprise, parvenues au sommet dans un monde d'hommes», souligne Guila Clara Kessous. Son modèle : Angela Merkel. Sa devise : se contenir pour se maintenir. «La technique de la poker face consiste à se concentrer sur 'l'empathie cognitive' : dès lors qu'une émotion vous saisit, décrypter le besoin qui se cache derrière et le verbaliser pour le désamorcer», explique la coach. Par exemple, si l'Assemblée nationale vous accuse de manquer de cœur sur la question des retraites, réaffirmez votre confiance en votre expertise et dégainez un 49.3.

Comment surmonter le traumatisme d'un licenciement ou d'une démission forcée ? L'outil coaching s'appelle ici la courbe de Kübler-Ross, qui décrit les cinq étapes du deuil (choc, peur, déni, (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Que risque un salarié commettant une infraction au volant de sa voiture de fonction ?
Arrêt maladie : travailler en open space a dégradé votre état de santé ? Témoignez !
Luxembourg : ces frontaliers qui reviennent travailler en France pour échapper aux embouteillages
Europe : 36 ans après sa création, l'Erasmus de Jacques Delors séduit-il toujours les étudiants ?
Rencontre avec un «gentil hacker» qui traque les cybercriminels