Privatisations : quel bilan pour les épargnants français, 20 ans après ?
Un couple de personnes âgées, sans aucune connaissance ni intérêt pour la chose financière, fait l’inventaire de son patrimoine avec ses enfants. Dans le lot, surprise : un Plan d’épargne en actions (PEA), pour quelques milliers d’euros. Les titres ? EDF, Engie, Technicolor (ex-Thomson Multimedia), Orange, etc. Bref : le couple de seniors avait accepté à l’époque d’acheter quelques actions lors des grandes privatisations des années 90 et 2000. Bilan, pour ce couple qui n’a jamais réalisé d’arbitrage ni jamais réinvesti de dividendes : une poche actions (le compte-titres du PEA) en négatif, plus de 20 ans plus tard… Une perte financière à peine compensée par les dividendes accumulés dans le compte espèces de ce même PEA !
« J'ai pris le bouillon de la bulle internet »
Une mauvaise expérience qui trouve son écho sur notre forum, où les membres ont été invités à évoquer leurs souvenirs. « J’ai souscrit à la privatisation de Thomson et ce fut une de mes pires décisions. Pour celle de France Télécom, j’ai vécu l’envolée du cours jusqu’à des niveaux presque stratosphériques : heureusement j’ai su me contenter du ''presque''. » Un autre membre du forum, répondant à ce dernier : « Pour France Télécom, je ne me suis pas contenté du ''presque'' et j'ai pris le bouillon de la bulle internet. C'était mes premiers pas en bourse. Finalement l'opération a été blanche car, heureusement, France Telecom servait de bons dividendes. » Quelques membres ont tout de même des souvenirs plus agréables. Du très bon : « J’ai participé à toutes les privatisations et revendu assez rapidement… toujours avec une plus-value. » Et du modéré : « Je n’ai pas le souvenir de pertes, mais pas de gros gains non plus. »
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