Yahoo Finance Premier débat Trump-Biden : l’Amérique guette le faux-pas
Le premier débat de la campagne entre Joe Biden et Donald Trump, ce jeudi 27 juin sur CNN, est inédit, qu’il s’agisse de l’âge des candidats ou de la condamnation au pénal de l’ex-président. Sera-t-il décisif ? Sans doute pas… à moins de gaffes monumentales.
Comment se passera le débat présidentiel entre Joe Biden et Donald Trump sur CNN, ce jeudi 27 juin ? Pour y répondre, on peut consulter l’armada de débatologues et psychologues de comptoir qui hantent depuis des jours les plateaux de télévisions. Ou bien l’on peut tendre son micro à Donald Trump, quand il jauge l’état dans lequel il pense trouver Joe Biden : « Alors un peu avant le débat, on lui fait une piqûre dans le cul – ils veulent le doper pour qu’il paraisse… OK, je vous mets mon billet qu’il sera complètement remonté, d’accord ? Tout défoncé », confiait-il délicatement lors d’un récent meeting.
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Vulgarité mise à part, ce n’est pas la première fois que l’orang-outan de la politique américaine fait le coup de l’adversaire dopé. Avant ses débats de 2020 avec Biden, il avait déjà demandé que ce dernier se soumette à un test de dépistage de drogue. Quatre ans plus tôt, il avait fait des déclarations similaires au sujet de Hillary Clinton. La différence, cette fois-ci ? Ses fans, qui lui vouent désormais un culte absolu, sont réellement persuadés que le démocrate est complètement gaga. Ce qui fait bien sûr l’affaire du camp Biden.
Voilà pour le numéro de clown. Pour le reste, ce sera plutôt la cage aux lions. L’enjeu est énorme et inédit. Ce sera le premier débat entre un président en exercice et un ex-président, le premier débat télévisé à se dérouler aussi longtemps avant l’élection, le premier entre deux hommes d’un âge aussi avancé et le premier mettant en scène un ex-président condamné au pénal. Le premier, aussi, où l’Amérique se demandera si l’un des deux candidats n’est pas trop dingue pour gouverner et l’autre, suffisamment vigoureux pour être réélu. Une majorité d’Américains double-haters (littéralement : qui haïssent les deux candidats) auraient préféré ne pas avoir à se poser ces questions et voter pour des candidats plus jeunes, mais plus question de changer les têtes d’affi[...]
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