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La première plateforme métabolique française ou l'espoir d'en savoir plus sur de nombreuses maladies

Il en existe déjà 28 dans le monde. Avec sa première plateforme métabolique, la France espère mieux comprendre certaines maladies comme le cancer, l'endométriose, les maladies rares et même le Covid-19.

De grands espoirs reposent sur elle pour mieux comprendre un vaste éventail de maladies. La France vient de se doter de sa première plateforme métabolique, une plateforme qui permet l'analyse poussée des métabolites (les molécules comme les acides aminés, les nucléotides ou encore les antibiotiques ou les pigments). A l'image de la génétique qui permet de scruter notre profil ADN, la métabolomique permet d'établir un profilage basé sur les métabolites. Il existe déjà 28 plateformes de ce genre à travers le monde, qui peuvent se communiquer des données et des résultats entre elles. La France rejoint désormais ce réseau, avec MétaboParis, une structure chapeautée par Université de Paris, l'Inserm et le CNRS. Elle doit permettre de faire avancer la médecine personnalisée, une façon de traiter les patients en fonction de leurs spécificités et non en traitant chaque malade avec les même méthodes.

"L'empreinte métabolique dépend de chaque individu. Elle est déterminée par notre signature génétique, qui est unique, elle-même influencée par l'environnement", explique Valérie Thibodeau, responsable du pôle infrastructures de l'Inserm. Pour l'analyser, les chercheurs peuvent utiliser plusieurs fluides corporels, comme l'urine, le sang ou le liquide céphalo-rachidien mais aussi des tissus. "La plateforme peut quantifier toute une série de métabolites présents dans le corps ou chercher certains marqueurs spécifiques chez les malades. On peut par exemple filtrer l'empreinte d'un groupe de patients aussi. Ou chercher des marqueurs chez les personnes malades." En établissant le profil métabolique de chacun, il est possible de distinguer plusieurs catégories de malades.

Un profil métabolique pour les malades du Covid-19 long

Parmi les projets déjà lancés de MétaboParis, une étude sur le Covid-19 long, une forme de Covid-19 dont les séquelles neurologiques, respiratoires, cardiaques, se poursuivent durant des mois après l'infection. "Chez les malades du Covid-19, on peut distinguer [...]

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