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Pourquoi la production du paracétamol made in France prend du retard

En pleine crise du Covid, le gouvernement s’était engagé à relocaliser en trois ans la production du paracétamol, molécule la plus vendue dans l’Hexagone. Mais toujours rien à l’horizon. Et la rentabilité du projet reste à prouver.

Une odeur sucrée imprègne les couloirs de l’usine Guyenne d’Upsa à Agen, dans le Lot-et-Garonne. Le laboratoire y produit, entre autres, les sirops pédiatriques de la marque Efferalgan. Ce lundi 8 avril, des bouteilles destinées à l’export vers l’Afrique défilent sur la ligne automatisée. « Toutes les étapes, de la formulation au conditionnement, sont assurées sur place », se félicite Antoine Le Got, responsable de production. Toutes… sauf celle du paracétamol, la molécule qui compose cet antalgique utilisé contre les douleurs et la fièvre. Upsa l’importe d’Inde, de Chine ou des Etats-Unis. Comme son concurrent Sanofi, avec sa marque iconique Doliprane, dont environ 400 millions de boîtes sont vendues chaque année dans l’Hexagone, sur un marché total de 500 millions.

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Relocaliser ? En juin 2020, Emmanuel Macron avait bien promis de relancer la production de paracétamol sur le sol français en trois ans, afin notamment d’éviter les risques de pénurie sur le marché. A l’époque, les Français découvraient avec stupéfaction qu’il n’était plus si facile que cela de se procurer du Dafalgan, Efferalgan et autres antalgiques stockés habituellement dans les trousses à pharmacie. Leurs ventes étaient même temporairement suspendues sur Internet.

Des délais trop audacieux

Un projet ambitieux sort alors de terre, mené par le groupe de chimie pharmaceutique Seqens à Roussillon (Isère) : 100 millions d’euros, dont 30 à 40 % financés par l’Etat. Implanté là même où le dernier atelier français de production de paracétamol avait été fermé par Rhodia en 2008, face à la con­currence asiatique à bas coûts. Tout un symbole ! Objectif : produire 15 000 tonnes de paracétamol par an. Soit la moitié de la consommation européenne, quand la France, elle, engloutit 4 000 tonnes.

Futur site de production de paracétamol de Seqens à Roussillon (Isère), en février 2023. Le chantier prend du retard et les premiers lots ne sortiront pas avant 2026.
Futur site de production de paracétamol de Seqens à Roussillon (Isère), en février 2023. Le chantier prend du retard et les premiers lots ne sortiront pas avant 2026.

Futur site de production de paracétamol de Seqens à Roussillon (Isère), en février 2023. Le [...]

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