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Pourquoi l’avortement fait toujours débat aux États-Unis

Des années après son autorisation par la Cour suprême, l'avortement reste très fortement contesté aux États-Unis, faisant du pays une exception occidentale.
Des années après son autorisation par la Cour suprême, l'avortement reste très fortement contesté aux États-Unis, faisant du pays une exception occidentale.

La Cour suprême américaine, à majorité conservatrice depuis le passage de Donald Trump, laisse entendre qu?elle pourrait revenir sur l?arrêt fédéral Roe v. Wade, qui garantit depuis 1973 le droit à l?avortement aux États-Unis. Un nouvel épisode dans la longue liste des débats sur l?IVG qui font toujours rage outre-Atlantique. Preuve qu?aux États-Unis, à l?inverse de la plupart des pays européens, le recours à l?avortement n?est toujours pas largement admis, et conserve de très nombreux ennemis déclarés. Le cadre légal et l?opinion publique sur la question illustrent assez bien à quel point la très religieuse société américaine demeure une exception dans le monde occidental.

Avec Pékin et Pyongyang

Faute de loi fédérale, c?est la Cour suprême des États-Unis qui a garanti, en 1973, le droit des Américaines à avorter. Il existe jusqu?à la « viabilité » du f?tus, c?est-à-dire sa capacité à survivre en dehors de l?utérus, soit entre 22 et 24 semaines de grossesse. Or, lors d?une audience mercredi, qui pourrait amorcer un tournant historique, la plus haute juridiction du pays a semblé vouloir revenir en arrière. Son chef, le conservateur John Roberts, s?est notamment dit « inquiet » que « les États-Unis partagent avec la Chine et la Corée du Nord la limite de viabilité », alors que le reste du monde est plus restrictif.

Brandissant le même argument, l?ancien vice-président Mike Pence, un ultraconservateur chrétien, avait demandé la veille à la Cour suprême de « sor [...] Lire la suite