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Pologne : le chef de l'opposition Donald Tusk mobilise les foules

Simone Kuhlmey/Pacific Press/Shu/SIPA

Pour ses détracteurs, il n’est qu’un ex. Ancien chef du gouvernement entre 2007 et 2014, ancien président du Conseil européen de 2014 à 2019, ancien président du Parti populaire européen de 2019 à 2022. Mais pour ses partisans, il est l’homme de la situation, le seul capable de battre la droite nationaliste aux prochaines élections générales, qui auront lieu l’automne prochain.

Donald Tusk, 66 ans, espère rassembler dimanche dans la capitale polonaise des dizaines, peut-être des centaines de milliers de personnes pour dire leur rejet de la politique gouvernementale. Notamment sur le plan des libertés et de l’indépendance de la justice. Avec le soutien tacite de l’Union européenne dont la Cour de justice, à ­Luxembourg, doit se prononcer demain sur la validité des sanctions prises par la Commission contre la Pologne pour sa réforme de l’institution judiciaire qui politise la nomination des juges.

Fort heureusement, le président Duda a calmé, vendredi, la fureur de Bruxelles et même des États-Unis, en modifiant la loi que le ­Parlement venait de voter et qui créait une commission d’enquête spéciale sur les influences russes afin d’interdire à des personnalités politiques tout mandat public pour dix ans. Pour l’opposition, cette loi visait à interdire à Donald Tusk de se présenter aux élections, une raison de plus de manifester ce 4 juin, date anniversaire des premières élections libres dans le pays en 1989 après la chute du communisme.


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