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Policiers brûlés à Viry-Châtillon: deux nouvelles plaintes contre l'enquête

Procès en appel des 13 jeunes accusés d'avoir attaqué et brûlé avec des cocktails Molotov des policiers à Viry-Châtillon en 2016  - Benoit PEYRUCQ / AFP
Procès en appel des 13 jeunes accusés d'avoir attaqué et brûlé avec des cocktails Molotov des policiers à Viry-Châtillon en 2016 - Benoit PEYRUCQ / AFP

Près d'un mois après le très médiatisé procès, l'affaire se poursuit. Ce dimanche, deux nouvelles plaintes pour "faux" et "violences" ont été déposées devant le parquet d'Evry contre les policiers chargés de l'enquête sur l'attaque de policiers brûlés à Viry-Châtillon, en 2016 dans le département de l'Essonne, a indiqué dimanche la procureure d'Evry.

Dans une plainte commune déposée mercredi, Me Sarah Mauger-Poliak et Me Yaël Scemama dénoncent des "faux en écriture publique" et des "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" dans le cadre de l'enquête menée par la Sûreté départementale de l'Essonne, a indiqué la procureure Caroline Nisand, confirmant une information de Mediapart.

Les avocates de deux jeunes acquittés en appel estiment que les interrogatoires ont été retranscrits à la défaveur des accusés, et que des "coupables auraient été sciemment remis en liberté".

Plusieurs plaintes déposées

Selon le parquet d'Evry, une autre plainte pour "faux en écriture publique" a également été déposée par Me Frank Berton, avocat de l'un des jeunes condamnés à 18 ans de réclusion en appel.

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"Au même titre que j'ai décidé du dépaysement pour les deux premières plaintes sur l'enquête, j'ai sollicité le dépaysement pour ces deux nouvelles plaintes", a expliqué à l'AFP la procureure d'Evry.

Comme pour les deux premières plaintes, cette requête de dessaisissement doit être étudiée par le parquet général de Paris.

Frédérick Petipermon, avocat d'un des accusés condamnés à 18 ans de prison en appel et qui se pourvoit en cassation, avait déjà déposé deux plaintes à Evry, le 26 février et le 10 mars, pour "faux en écriture publique".

Selon une de ces plaintes, consultée par l'AFP, des procès-verbaux auraient été tronqués, ne retranscrivant pas les paroles de deux témoins clés de l'enquête.

Décalage

Le 18 avril, au terme de six semaines de procès à huis clos, la cour d'assises des mineurs de Paris a déclaré cinq des 13 accusés coupables de tentative de meurtre sur des policiers. Trois d'entre eux, condamnés à 18 ans de réclusion, se sont pourvus en cassation.

Huit ont été acquittés pour certains au bénéfice du "doute" ou parfois pour "faute de preuves", suscitant l'indignation des syndicats de policiers et d'une partie de la classe politique.

Ces critiques ont fait réagir le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux qui a pris la défense des enquêteurs auxquels il a rendu visite. Il s'est étonné également que ces critiques surviennent cinq ans après les faits.

"C'est lors du procès en première instance que l'on a découvert le décalage entre les déclarations des accusés et leur retranscription par les enquêteurs", a indiqué à l'AFP en avril Me Mauger-Poliak Poliak.

Article original publié sur BFMTV.com