Pneu : l’UE soupçonne un cartel, Michelin proteste et dément toute entente sur les prix
La Commission européenne a annoncé, mardi 30 janvier, des inspections inopinées chez des fabricants de pneumatiques, dont Michelin, Bridgestone, Continental, Nokian et Goodyear, s'inquiétant d'une possible entente sur les prix. La Commission, qui veille au respect de la concurrence dans l'Union européenne, a dit craindre «qu'une coordination des prix ait eu lieu» entre plusieurs entreprises du secteur, dans un communiqué publié à Bruxelles. Elle ne dévoile pas les noms de ces entreprises, mais précise que les produits concernés par les inspections sont des pneus neufs de remplacement pour les voitures particulières, camionnettes, camions et autobus, vendus en Europe.
Le numéro un mondial, le groupe français Michelin, a confirmé être l'un des industriels concernés, mais il conteste «catégoriquement» l'existence «de pratiques anticoncurrentielles telles qu'évoquées par la Commission européenne dans sa communication de ce jour, et à fortiori toute pratique de coordination sur les prix».
Dans une déclaration à l'AFP, Michelin souligne qu'il «applique scrupuleusement les règles de concurrence dans tous les pays dans lesquels il exerce. Son concurrent japonais Bridgestone a également confirmé à l'AFP qu'une inspection avait été menée à son siège pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique situé à Zaventem, en Belgique. «En tant qu'entreprise responsable qui s'engage à respecter des pratiques équitables et à faire preuve de transparence, Bridgestone coopère pleinement» aux investigations, (...)
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