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La pénurie de puces fait déraper l'automobile

Chute de la production, chômage partiel dans les usines, allongement des délais de livraison : la filière automobile plonge dans la crise.

Les réunions s’enchaînent chez les constructeurs pour tenter de limiter les interruptions de la chaîne d’approvisionnement. Ingénieurs, fournisseurs, responsables des achats ou du marketing, ils sont parfois une cinquantaine à se concerter pour tenter d’obtenir des composants, choisir les modèles dont la production sera suspendue, trouver des équipements supprimables, comme les systèmes de navigation ou la commande électrique des vitres. Dix mois que la pénurie de semi-conducteurs, ces puces qui se comptent par dizaines dans les véhicules, désorganise la filière.

Les immatriculations s’effondrent, de 23,2% en Europe en juillet par rapport à juillet 2020, selon l’association des constructeurs européens (Acea), avec une glissade de près de 40% pour la marque Peugeot. Au total, entre 7 et 9 millions de voitures neuves ne seront pas produites cette année, selon Boston Consulting Group (BCG). Marc Mortureux, directeur général de la Plateforme automobile (PFA), déplore : «Au début, en fonction de leurs stratégies, certains constructeurs étaient plus touchés que d’autres. Désormais, tous sont concernés. Nous sommes à des niveaux de marché au-dessous du point bas des cycles classiques, type des années 2013 et 2014, au moment où tous les acteurs ont besoin de dégager des marges pour investir dans l’électrification.» Les fabricants de voitures naviguent à vue. Même les sites jusque-là épargnés, car l’assemblage de véhicules à haute valeur ajoutée avait été préservé, enchaînent les journées de chômage partiel. A Onnaing, chez Toyota, la production a été interrompue trois jours seulement au printemps et déjà trois semaines en septembre. En France, les accords d’activité partielle longue durée évitent pour l’instant des plans(...)


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