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Orange ne voit pas de consolidation en France à court terme

PARIS (Reuters) - Le PDG d'Orange a estimé mardi peu probable une reprise des discussions entre opérateurs télécoms en vue d'une consolidation du marché français à court terme, tout en réaffirmant ses interrogations sur la pérennité de la structure actuelle avec quatre acteurs.

Le numéro un français des télécoms a renoncé début avril à racheter la filiale télécoms de Bouygues, une opération qui aurait ramené à trois le nombre d'opérateurs mobiles dans l'Hexagone.

"Est-ce que l'occasion peut se représenter ? Oui bien sûr. Je ne crois pas dans le court terme. Mais les raisons de fond qui peuvent conduire à une consolidation en France (...) demeurent", a déclaré Stéphane Richard à l'occasion de l'assemblée générale du groupe.

"Personne ne peut exclure qu'à moment ou à un autre, la question d'une consolidation pourra se représenter", a-t-il ajouté. "Cela dépendra essentiellement de la stratégie et de l'évolution des différents acteurs en cause, je dirais en dehors d'Orange."

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A l'échelle européenne, Stéphane Richard a estimé qu'Orange pourrait avoir "une belle carte à jouer" dans d'éventuels mouvements de consolidation qui pourraient lui permettre d'accroître son périmètre et sa base de clients.

Il a en revanche jugé peu probable des rapprochements entre les grands opérateurs télécoms européens en raison notamment de la complexité de telles opérations.

Stéphane Richard a par ailleurs promis qu'il respecterait le vote des actionnaires sur sa rémunération bien qu'il soit seulement consultatif.

Fin avril, le conseil d'administration du constructeur automobile Renault a validé la rémunération de Carlos Ghosn en dépit du rejet en assemblée générale des montants attribués au PDG, déclenchant une polémique.

"Moi à titre personnel, (...) je pense que quelles que soient les règles législatives ou les recommandations (...), je n'imaginerais pas en tant que mandataire social ne pas respecter le vote des actionnaires dans une assemblée générale même s'il est consultatif", a expliqué Stéphane Richard.

En plein débat sur le droit de regard des actionnaires sur les salaires des dirigeants d'entreprise, le PDG a fait ces déclarations avant le vote de l'assemblée générale sur sa rémunération, qui a représenté plus de 1,44 million d'euros en 2015.

Selon un rapport de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, en France, les dirigeants des entreprises du CAC 40 ont perçu l'année dernière en moyenne 4,2 millions d'euros soit l'équivalent de 238 fois le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) annuel.

(Gwénaëlle Barzic, édité par Benjamin Mallet)