Occasion : la voiture électrique n’a pas encore son contrat de confiance
La situation est tout aussi embrouillée que pour l'achat d'un véhicule neuf. Quelle stratégie adopter pour votre prochaine voiture d'occasion sachant que la menace des « ZFE » pourrait fort bien exclure des centres-villes le modèle sur lequel vous jetterez votre dévolu ? Certes, les voitures thermiques pourront être vendues réglementairement jusqu'en 2035 en Europe et rouleront, compte tenu de leur longévité, jusqu'en 2050 par le jeu des deuxièmes ou troisièmes mains, voire plus. Mais la réglementation, elle, peut s'adapter d'un trait de plume alors que l'industrie automobile est inscrite dans le temps long.
Ce décrochage temporel est durement ressenti par l'industrie automobile qui ne peut, d'un claquement de doigts, se convertir totalement à l'électrique. Elle ne le souhaite, pour certaines marques, d'ailleurs pas, préférant faire coexister les différentes motorisations. Dans ce contexte, la physionomie du marché du neuf commence à refléter, avec des arrêts de production de voitures électriques, les hésitations des consommateurs. Et ce ne sont pas les pénuries de fournitures de composants et microprocesseurs, comme c'était le cas il y a un an encore, qui l'expliquent.
Quand le neuf va, tout va pour l'occasion. Les marchés sont corrélés avec quelques semaines d'écart dans les fluctuations et on n'est guère étonnés de constater que, selon les relevés d'une étude trimestrielle du site Leboncoin, la voiture d'occasion cherche sa voie. Le dernier trimestre publ [...] Lire la suite