Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 088,24
    +71,59 (+0,89 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 006,85
    +67,84 (+1,37 %)
     
  • Dow Jones

    38 278,15
    +192,35 (+0,51 %)
     
  • EUR/USD

    1,0696
    -0,0037 (-0,34 %)
     
  • Gold future

    2 347,70
    +5,20 (+0,22 %)
     
  • Bitcoin EUR

    59 580,54
    -360,73 (-0,60 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 323,28
    -73,26 (-5,25 %)
     
  • Pétrole WTI

    84,03
    +0,46 (+0,55 %)
     
  • DAX

    18 161,01
    +243,73 (+1,36 %)
     
  • FTSE 100

    8 139,83
    +60,97 (+0,75 %)
     
  • Nasdaq

    15 942,14
    +330,38 (+2,12 %)
     
  • S&P 500

    5 106,79
    +58,37 (+1,16 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • HANG SENG

    17 651,15
    +366,61 (+2,12 %)
     
  • GBP/USD

    1,2484
    -0,0027 (-0,21 %)
     

Norman, Léo Grasset, ExperimentBoy : pourquoi YouTube ne sanctionne-t-il pas les youtubeurs ?

Plusieurs youtubeurs français connus ont été accusés de faits allant du harcèlement sexuel au viol, en passant par la corruption de mineurs. YouTube dispose d’outils pour réagir. La plateforme, tiraillée entre plusieurs injonctions contradictoires, brandit des règles universelles pour justifier ses décisions au cas par cas.

La nouvelle s’est répandue comme une trainée de poudre dans l’univers du YouTube français : Norman Thavaud, le célèbre vidéaste, a été placé en garde à vue pour des accusations de viol et de corruption de mineurs le 5 décembre 2022. La garde à vue a été prolongée le lendemain. La procédure fait mention de « six plaignantes » et d’une enquête ouverte en janvier, soit onze mois plus tôt.

Sur YouTube, Norman est probablement l’une des plus grandes références en France, avec ses 11,9 millions d’abonnés et sa chaîne active depuis douze ans. La plateforme vidéo qui appartient à Google est indissociable de l’activité de l’humoriste, qui s’est fait connaitre grâce à elle, et dont il tire une partie de ses revenus depuis une décennie.

PUBLICITÉ

Interrogée par Médiapart, YouTube France aurait expliqué ne pas exclure de « prendre des mesures » dans le cas où « le comportement d’un créateur, sur YouTube ou en dehors, nuit à [leurs] utilisateurs, à [leur] communauté, à [leurs] employés ou à [leur] écosystème ». Néanmoins, cette réponse fait partie des réactions habituelles de la plateforme : elle ne cible pas de vidéaste en particulier et ne garantit aucune action concrète.

[Lire la suite]