Publicité
Marchés français ouverture 2 min
  • Dow Jones

    38 085,80
    -375,12 (-0,98 %)
     
  • Nasdaq

    15 611,76
    -100,99 (-0,64 %)
     
  • Nikkei 225

    37 934,76
    +306,28 (+0,81 %)
     
  • EUR/USD

    1,0739
    +0,0006 (+0,05 %)
     
  • HANG SENG

    17 707,00
    +422,46 (+2,44 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 015,17
    +168,60 (+0,28 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 388,54
    -8,00 (-0,57 %)
     
  • S&P 500

    5 048,42
    -23,21 (-0,46 %)
     

Nissan construira son nouveau Qashqai en Grande-Bretagne

LONDRES (Reuters) - Nissan a annoncé jeudi qu'il construirait la nouvelle version de son modèle Qashqai sur son site de Sunderland, la plus grosse usine automobile de Grande-Bretagne, confirmant une information de Reuters sur ce premier gros investissement industriel au Royaume-Uni depuis le vote du 23 juin pour la sortie du pays de l'Union européenne.

Le mois dernier le PDG de Nissan, Carlos Ghosn, avait évoqué la possibilité de renoncer au projet de construction du nouveau Qashqai sur le sol britannique en l'absence de garanties sur la compensation des éventuels surcoûts liés au Brexit.

Mais il a déclaré jeudi que le soutien de Londres avait contribué à donner le feu vert à cet investissement.

"L'engagement du gouvernement britannique sur le fait que Sunderland resterait compétitif nous a assurément donné la confiance nécessaire pour faire avancer cette décision importante", a dit un porte-parole de Nissan.

PUBLICITÉ

Le groupe japonais, associé de Renault, a précisé que le site de Sunderland assemblerait aussi la prochaine version de son modèle X-Trail.

Une source proche du dossier a déclaré à Reuters que l'Etat britannique apporterait son soutien à Nissan pour les nouveaux investissements à engager à Sunderland, précisant que le constructeur avait obtenu des garanties écrites.

"Ce vote de confiance montre que la Grande-Bretagne est ouverte aux entreprises et que nous restons une grande nation, tournée vers l'avenir", a déclaré la Première ministre Theresa May.

Un porte-parole de cette dernière a dit que Londres n'avait pas offert de contrepartie à Nissan, dans l'hypothèse de coûts induits par le Brexit, pour le convaincre de continuer à construire en Grande-Bretagne, ajoutant que les assurances données à Nissan ne constituaient pas une aide publique.

"Il n'y a pas de contrepartie", a-t-il déclaré. "Ce que nous avons clairement dit à Nissan et à d'autres dans l'industrie c'était que nous voulions un environnement concurrentiel pour l'ensemble de l'industrie".

La plupart des constructeurs automobiles britanniques ont des propriétaires étrangers et ils expédient plus de la moitié de leurs exportations vers l'Union européenne (UE).

Sunderland, inaugurée par Nissan en 1984 dans le nord-est de l'Angleterre, a construit pratiquement une voiture sur trois en Grande-Bretagne l'an passé et la décision prise par Nissan était d'une importance vitale pour ses 7.000 salariés.

Cette région, comme d'autres du tissus industriel du nord de l'Angleterre, a voté massivement pour le Brexit alors que les industriels et leurs syndicats avaient fait campagne pour le maintien dans l'UE.

(Costas Pitas et Laurence Frost,; Marc Angrand et Wilfrid Exbrayat pour le service français)