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Minneapolis transformée en ville poudrière en attendant le verdict de Derek Chauvin

Le procès du policier qui a tué George Floyd, devrait s’achever la semaine prochaine. Tout le monde retient son souffle .

À Minneapolis , le calme est revenu sur « George Floyd Square » , ainsi qu’on appelle désormais le carrefour où l'afro-américain George Floyd est mort étouffé sous le genou de l’officier blanc Derek Chauvin, le 25 mai 2020. Mais c’est un calme pesant, funèbre : on se croirait dans un cimetière. On n’ose à peine parler. Monter la voix, ce serait une insulte à celui dont la mort a provoqué d’énormes manifestations raciales il y a près d’un an. Partout , des fleurs, des bougies et des insignes qui réclament justice pour le disparu devenu le héros de l’Amérique noire. Un poing levé en bronze, symbole de résistance, a été érigé au milieu du carrefour. « Là où il y a des gens , il y a du pouvoir », peut-on lire sur le haut-vent de la station essence juste à côté . Sur la chaussée, un rectangle blanc a été peint à l’endroit exact où George Floyd a trouvé la mort. Il est entouré de balises. C’est comme une tombe: personne n’ose marcher dessus.A la supérette « Cup Foods », la vie a repris . Les photos à l’intérieur de la boutique sont interdites car on n’aime pas trop les curieux . C’est la que le drame avait commencé : George Floyd avait payé ses cigarettes avec un faux billet de 20 dollars, et le caissier s’en était aperçu, ce qui avait provoqué l’arrivée de la police. En entrant à l’intérieur, on est surpris par la taille du magasin, beaucoup plus grand que ce qu’on imagine en voyant les dernières images de George Floyd vivant, en train de payer au comptoir, que la télé américaine diffuse en boucle . « On a réouvert en août, mais le business est mou, à cause de ce qui se passe tout autour», nous dit Mamadou , le vendeur d’origine gambienne qui travaille la depuis longtemps dans la boutique. « La plupart des salariés(...)


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