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#MeTooInceste: une enquête interne ouverte à la Ville de Paris après un témoignage sur Twitter

L'Hôtel de ville de Paris. - Joël Saget- AFP
L'Hôtel de ville de Paris. - Joël Saget- AFP

Dans le sillage de la publication du livre de Camille Kouchner, La Familia grande, où elle révèle que son frère jumeau a été victime d'inceste par son beau-père, le politologue Olivier Duhamel, de nombreux internautes partagent depuis plusieurs jours des témoignages sur Twitter sous le mot-clé #MeTooInceste. Parmi eux, un récit met en cause le directeur d'un centre aéré de la Ville de Paris.

"J'avais 9 ans. Cela a duré 2 ans. Il était directeur d'un centre aéré à Paris, il me touchait, m'obligeait à lui faire des fellations. En colonie il venait dans le dortoir me toucher la nuit. Il m'a violée chez lui", témoigne Anne-Cécile Collet, précisant que l'individu "travaille toujours à la mairie de Paris".

Celle-ci précise par ailleurs qu'une plainte a été déposée et qu'un procès a eu lieu. Il avait cependant abouti à un non-lieu en raison de la prescription des faits.

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Trois jours après ce témoignage, Audrey Pulvar, adjointe d'Anne Hidalgo, lui répond sur les réseaux sociaux. "Une enquête est ouverte", affirme-t-elle.

A la retraite depuis 2019

Contactée par BFM Paris, la Mairie de Paris affirme en effet que ce témoignage a déclenché une enquête interne. "Dès signalements des faits sur Twitter, nous avons sollicité une enquête interne en urgence et nous nous sommes assurés que l'intéressé n'est plus en poste à la Ville", réagit-elle.

Celle-ci précise par ailleurs que l'individu accusé n'est plus en poste mais à la retraite depuis le 1er octobre 2019. "Il ne semble plus avoir de poste au contact direct d'enfants depuis avril 1996", précise-t-elle.

La victime reçue par la mairie

"Au retour de l'enquête interne, la victime sera reçue par l'adjointe en charge de la protection de l'enfance afin de l'informer du plan parisien de lutte contre les violences faites aux enfants et lui apporter toutes les informations nécessaires pour l'aider dans ses démarches", termine la Mairie de Paris.

Article original publié sur BFMTV.com