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Menacé d’une très forte amende par la répression des fraudes, Leroy Merlin garde le silence

NICOLAS GUYONNET/Hans Lucas/AFP

Mauvais élève ! Le géant mondial du bricolage Leroy Merlin (groupe Mulliez) s’est fait rappeler à l'ordre par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), le 24 novembre. La raison ? Il mène des pratiques illicites en matière de pénalités logistiques auprès de ses fournisseurs. En somme, Leroy Merlin n'hésite pas à infliger des amendes à ses prestataires sans prouver par écrit les préjudices : ruptures de stock, produits dégradés, retrait sur les livraisons…

De mauvaises manières que la répression des fraudes n’entend pas laisser passer. D’autant que depuis fin 2022, le gouvernement a demandé aux magasins, en général, d’être plus flexibles sur les pénalités avec leurs fournisseurs en raison des tensions d’approvisionnement en matières premières, susceptibles d’engendrer des retards de production et, donc, de livraison des marchandises.

Aussi la DGCCRF demande-t-elle à «Leroy Merlin France de se conformer à ses obligations et de cesser ses pratiques». Elle brandit la menace d’une sanction financière : le réseau de magasins de bricolage pourrait se voir infliger une amende de 50 000 euros par jour pendant 270 jours maximum s'il continue. La somme totale pourrait donc avoisiner les 13 millions d’euros…

Sollicitée par Capital, la direction de Leroy Merlin ne souhaite pas commenter ce «coup de pression» de la DGCCRF. Par ailleurs, en interne, cette pratique n’est visiblement pas connue. Les représentants syndicaux CGT et FO, que (...)

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