Mélenchon veut en finir avec les fermes usines
D'où ça sort? Jean-Luc Mélenchon s'en prend à l'élevage intensif au nom de la lutte contre les pandémies.
C'est l'un des chapitres du projet de Jean-Luc Mélenchon qui s'est étoffé, cinq ans après la parution de la première version de «L'Avenir en commun». Alors qu'en 2016, le candidat insoumis se contentait de proposer de «stopper les projets de fermes usines», il consacre aujourd'hui plusieurs lignes à ce sujet dans son livre-programme. Et l'interdiction des fermes usines est une «mesure clé», imposée non seulement au nom de la lutte contre la maltraitance animale, particulièrement mise en exergue, mais aussi pour contrer le «retour des grandes pandémies comme le Covid-19». En meeting à La Défense, dimanche dernier, le député a détaillé son raisonnement : «Si il y a un virus, c’est parce qu’il est venu des animaux sauvages et qu’il est passé aux animaux domestiques hyper-concentrés dans des élevages de masse. Pas un n’a été supprimé dans le monde. Ce qui veut dire qu’après cette pandémie vous en aurez d’autres derrière», a-t-il averti, promettant de fermer les élevages intensifs «tout de suite, et dans des conditions qui soient personnellement supportables par les paysans». «Vous le voyez, encore une fois, une épidémie de crise aviaire qui commence où? Dans un élevage où il y a 160 000 poules! Vous appelez ça un élevage? On appelle ça une usine. On appelle ça un martyrologe pour ces pauvres poules», a-t-il ajouté, dans une allusion au foyer de grippe H5N1 détecté fin novembre dans un élevage de poules pondeuses de Warhem, dans le Nord.
Jean-Luc Mélenchon n'est pas le seul à dénoncer ces installations, qui ont régulièrement défrayé la chronique ces dernières années, à l'image la «ferme des mille vaches» dans la Somme, qui a cessé de produire du lait fin 2020. Sur son site de candidat à la primaire des écologistes(...)