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L'UE demande des améliorations à Facebook, Twitter et Google

par Julia Fioretti

BRUXELLES (Reuters) - Les géants de l'internet, Facebook, Google et Twitter devront modifier d'ici un mois leurs conditions générales d'utilisation sous peine d'une amende, a déclaré vendredi un responsable de la Commission européenne (CE), confirmant une information rapportée jeudi par Reuters.

Les trois sociétés américaines ont été l'objet d'un examen minutieux de l'exécutif européen concernant la manière dont elles gèrent leurs activités, les données personnelles des utilisateurs et la rapidité avec laquelle elles retirent ou non du contenu jugé calomnieux ou menaçant.

La Commission et les organismes européens de protection du consommateur "prendront des mesures pour s'assurer que les entreprises de médias sociaux respectent les règles vis-à-vis des consommateurs de l'UE", a déclaré le haut fonctionnaire.

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L'Allemagne a annoncé cette semaine un nouveau projet de loi qui imposera aux réseaux sociaux de supprimer rapidement des contenus diffamatoires ou des menaces publiées en ligne au risque sinon de devoir s'acquitter d'amendes pouvant aller jusqu'à 50 millions d'euros.

Les autorités européennes ont adressé en décembre un courrier aux trois sociétés américaines leur précisant que certaines des conditions existantes enfreignaient le droit protégeant les consommateurs de l'Union européenne.

Les responsables de Facebook, Twitter et Google ont eu des entretiens constructifs avec les autorités européennes jeudi et ont proposé certains aménagements pour résoudre ces problèmes, indique-t-on de même source.

Les Européens estiment également que les trois sociétés disposent d'un pouvoir excessif dans l'appréciation du caractère acceptable des contenus mis en ligne par les utilisateurs, selon le courrier consulté par Reuters.

Bruxelles souhaite également que les trois sociétés améliorent leurs services afin de lutter contre la fraude et contre les arnaques en ligne.

Certaines des conditions dénoncées par les Européens empêchent les utilisateurs de saisir la justice de leur pays et les obligent à porter leur contentieux devant les tribunaux de Californie, siège de trois entreprises.

D'autres critiques concernent le manque d'identification claire des contenus sponsorisés ou l'obligation pour le consommateur de renoncer à certains droits fondamentaux comme celui d'annulation d'un contrat.

En ce qui concerne Alphabet, maison mère de Google, les préoccupations de l'exécutif européen portent sur son réseau social Google+.

Le groupe de Mountain View, en Californie, a dit vendredi qu'il procédait à un examen approfondi des conditions en matière de publicité et de contrôle des marques.

Facebook n'était pas disponible dans l'immédiat pour un commentaire. Un porte-parole de Twitter a refusé pour sa part de commenter la décision de la CE.

(Pierre Sérisier et Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)