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Logement : ce qui a changé en 30 ans

(AFP)
(AFP)

Si les conditions de logement se sont améliorées, les ménages les plus modestes ont de plus en plus de difficultés à devenir propriétaires.

C’est l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Dans l’étude de l’Insee sur l’évolution du logement ces 30 dernières années en France, les optimistes retiennent l’amélioration des conditions de logement. Les Français sont en effet de moins en moins nombreux à vivre dans un logement exigu, le surpeuplement est deux fois moins important qu’en 1984, et les logements sont de mieux en mieux équipés.

Autre élément positif, la proportion de ménages propriétaires est en constante hausse depuis des décennies, aujourd’hui à 58%, contre 50% en 1973. Chaque Français dispose également d’un logement plus grand de 9m² comparé à il y a 30 ans, soit 40m² d’espace par personne en moyenne.

Un écart entre locataires et propriétaires qui s’aggrave

Mais ces aspects positifs ne masquent pas l’écart entre locataires et propriétaires. Pour les ménages les plus modestes, l’accès à la propriété est plus difficile qu’il y a 30 ans. Aujourd’hui, l’importance du revenu, la stabilité de l’emploi et la nécessité d’être deux sources de revenu pour acquérir un logement sont des conditions devenues quasiment indispensables. A l’achat, l’apport personnel représente aujourd’hui un tiers de la somme contre seulement 15% il y a 30 ans.

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Si ces dernières années les taux d’emprunt ont diminué, la durée moyenne du prêt a augmenté, rendant plus difficile l’accès à la propriété pour les ménages les plus modestes. Ainsi, en 2013, seul 20% des ménages les plus modestes étaient propriétaires de leur logement, contre près de 50% en 1973.

AFP
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Un écart entre propriétaires et locataires encore plus criant dans les zones tendues. Alors que leurs revenus étaient proches en 1973, ils se sont sérieusement éloignés. Les ménages restés locataires le sont par manque de moyens, contrairement au passé, où cela résultait davantage d’un choix.

Autre élément à retenir, la part du revenu des locataires consacrée au logement. En 2001, elle était de 20,2% pour les logements sociaux, et 23,6% pour les logements privés. Elle est aujourd’hui passée 28,4% dans le privé et 24,1% dans le public.