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L'Europe recule un peu à mi-séance, Wall Street devrait suivre

PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluent en baisse modérée à mi-séance lundi et Wall Street est attendue en léger repli à l'ouverture, l'énergie pesant sur la tendance dans le sillage d'un recul des cours du pétrole.

À Paris, l'indice CAC 40 cède 0,31% à 5.013,75 points vers 11h35 GMT. Au même moment à Francfort, le Dax perd 0,3% et à Londres, le FTSE recule de 0,2%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,27%, le FTSEurofirst 300 0,19% et le Stoxx 600 0,17%.

Les contrats à terme signalent une baisse autour de 0,1% des indices de la Bourse de New York en début de séance.

En Europe, la plus forte baisse sectorielle est pour l'énergie qui cède 1% tandis que les cours du Brent de mer du Nord et du brut léger américain perdent respectivement 0,9% à 51,76 dollars le baril et 1,25% à 48,17.

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Ce repli s'explique notamment par l'annonce vendredi d'une hausse du nombre de forages aux Etats-Unis et des niveaux de production toujours élevés pour les pays membres de l'Opep malgré les promesses du cartel de réduire les pompages afin de soutenir les prix.

Par ailleurs, la prudence des investisseurs européens fait suite à la réunion du G20, vendredi et samedi, durant laquelle les Etats-Unis ont empêché que soit affichée dans le communiqué final une position commune sur le rejet du protectionnisme.

"Les marchés d'actions européens ont commencé la semaine avec un fort sentiment d'aversion au risque après le communiqué du G20, qui reflète explicitement les intentions des Etats-Unis de mettre en oeuvre des mesures commerciales protectionnistes", explique l'analyste de marché Ipek Ozkardeskaya (London Capital Group).

Du côté des valeurs individuelles, Deutsche Bank cède 3,3%, la plus forte baisse de l'EuroStoxx 50, à la veille de l'ouverture de la souscription pour son augmentation de capital de huit milliards d'euros dont le groupe a précisé les modalités dimanche.

Toujours à Francfort, Hugo Boss perd plus de 4%, la plus forte baisse du Stoxx 600, en réaction à un article de presse suggérant que GBL, la holding du milliardaire belge Albert Frère, n'est pas entré au capital du groupe de mode allemand.

Or le mois dernier, le mensuel allemand Manager Magazin a écrit que GBL avait acheté 3% du capital d'Hugo Boss, ce qui avait fait grimper le titre du groupe allemand de plus de 7%.

A Wall Street, si le Nasdaq a fini vendredi à l'équilibre, le Dow Jones et le S&P-500 ont cédé du terrain avec les valeurs bancaires, toujours pénalisées par les annonces de la Fed deux jours avant.

Les intentions de la banque centrale américaine devraient rester au premier plan des préoccupations cette semaine, au cours de laquelle plusieurs de ses responsables, dont sa présidente, Janet Yellen, doivent prendre la parole.

Sur le marché des changes, cette perspective contribue à faire reculer légèrement le dollar, tout comme les résultats de la réunion du G20.

Si le communiqué final de la réunion ministérielle du Groupe des Vingt à Baden Baden n'a pas été modifié sur le refus de la manipulation des devises, il n'inclut plus, contrairement aux précédents, l'engagement à éviter toute mesure protectionniste, signe du désaccord entre les Etats-Unis et les 19 autres pays membres du groupe sur le libre-échange.

L'euro se traite autour de 1,0755 dollar, en léger retrait par rapport au plus haut de six semaines touché vendredi à 1,0782. La monnaie unique reste exposée aux développements de la campagne présidentielle en France, qu'il s'agisse de la publication de nouveaux sondages ou, en toute fin de journée, du débat télévisé entre les cinq principaux candidats.

Sur le marché des emprunts d'Etat, l'écart de rendements (spread) entre les titres allemands et français à dix ans se creuse de nouveau, à plus de 69 points de base, à quelques heures du premier débat télévisé entre les cinq principaux candidats à la présidence française.

"Nous pensons qu'il ne faut pas sous-estimer l'importance de ce débat", explique Antoine Bouvet, responsable de stratégies taux chez Mizuho. "Seuls 60% des électeurs interrogés par l'Ifop disent être sûrs de leur choix."

Le rendement français à 10 ans, à 1,142%, est au plus haut depuis septembre 2015.

(Patrick Vignal, avec Dhara Ranasinghe à Londres, édité par Marc Angrand)