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Les régions grecques acceptent de prêter de l'argent à l'Etat

Sur un marche d'Athènes. Les gouverneurs des régions grecques ont accepté samedi de prêter de l'argent au gouvernement d'Athènes au bord de la banqueroute après avoir reçu l'assurance du Premier ministre Alexis Tsipras qu'il ne s'agissait que d'une mesure temporaire. /Photo prise le 25 avril 2015/REUTERS/Kostas Tsironis

ATHENES (Reuters) - Les gouverneurs des régions grecques ont accepté samedi de prêter de l'argent au gouvernement d'Athènes au bord de la banqueroute après avoir reçu l'assurance du Premier ministre Alexis Tsipras qu'il ne s'agissait que d'une mesure temporaire.

Les députés grecs ont voté vendredi soir par 156 voix sur 300 un décret qui contraint les institutions publiques à fournir des liquidités au gouvernement central, malgré l'opposition des municipalités et des syndicats à cette mesure.

Alexis Tsipras a reçu samedi les gouverneurs de régions et d'autres représentants locaux pour les rassurer.

"Nous avons obtenu la garantie qu'il s'agit d'une mesure d'urgence temporaire, qui deviendra optionnelle dans peu de temps", a déclaré le chef de la délégation, Kostas Agorastos, en sortant de la réunion.

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"Comme il (Tsipras) nous a parlé avec franchise, et comme notre pays a besoin de cet outil de négociation pour que les négociations soient menées à bien, nous allons lui donner cet outil", a-t-il ajouté.

Alors que les caisses de l'Etat seront bientôt vides, avec de grosses échéances de remboursement de dette à venir avant et pendant l'été, la Grèce ne parvient toujours pas à se mettre d'accord avec ses partenaires européens sur les réformes à entreprendre pour obtenir le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide.

Réunis vendredi à Riga, en Lettonie, les ministres des Finances de la zone euro n'ont pas caché leur impatience face aux tergiversations d'Athènes et ont exigé un plan de réformes détaillé et complet.

Alexis Tsipras dit de son côté souhaiter un compromis "honorable" et a appelé ses partenaires à ne pas abuser de la position de faiblesse dans laquelle se trouve Grèce faute de liquidités, d'où sa volonté de se redonner un peu de marge de manoeuvre avant l'été.

"L'Etat s'est engagé à payer les salaires et les pensions de retraite", a rappelé Nikos Filis, chef de file de la majorité au parlement, en défendant le décret devant les députés. "L'argent (prêté par les régions) bénéficiera de meilleurs taux d'intérêt (que ceux accordés par les banques)", a-t-il ajouté.

Le temps presse pour le chef de la gauche radicale. Outre les échéances de dette à venir, le soutien de la population à sa politique est en net recul, selon un sondage de l'Université de Macédoine publié cette semaine qui montre que 45,5% des Grecs approuvent sa stratégie de négociations, soit près de 30 points de moins qu'en février.

(Renee Maltezou; Tangi Salaün pour le service français)