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L'emploi faiblit aux Etats-Unis, la hausse des taux fait débat

Offres d'emploi à Reno, dans le Nevada. Les créations d'emploi ont ralenti à 223.000 en juin aux Etats-Unis et celles des mois de mai et avril ont été revues à la baisse, ce qui affaiblit l'hypothèse d'un relèvement des taux d'intérêt dès le mois de septembre aux Etats-Unis. /Photo prise le 16 septembre 2014/REUTERS/Max Whittaker

par Lucia Mutikani

WASHINGTON (Reuters) - Les créations d'emploi ont ralenti en juin aux Etats-Unis et celles des deux mois précédents ont été revues à la baisse, ce qui affaiblit l'hypothèse d'un relèvement des taux d'intérêt américains par la Réserve fédérale dès le mois de septembre.

Le nombre de créations d'emploi dans le secteur non-agricole est revenu à 223.000 en juin, selon les chiffres publiés jeudi par le département du Travail, alors que les économistes interrogés par Reuters en attendaient 230.000.

Les statistiques d'avril et de mai ont été révisées à la baisse pour montrer que les créations d'emploi avaient été inférieures de 60.000 au total sur ces deux mois par rapport aux premières estimations.

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Par ailleurs, 423.000 personnes ayant quitté le marché du travail le mois dernier, le taux de chômage a baissé de 0,2 point à 5,3%, son plus bas niveau depuis avril 2008.

Le taux de participation de la main d'oeuvre, soit la part des Américains en âge de travailler occupant ou cherchant un emploi, est tombé à 62,6%. Il n'avait jamais été aussi faible depuis octobre 1977.

Le salaire horaire moyen est lui resté inchangé par rapport à mai, ce qui limite sa hausse sur un an à 2,0%.

SEPTEMBRE OU PAS SEPTEMBRE ?

Le dollar a cédé du terrain, les rendements obligataires ont reflué et Wall Street a ouvert en légère hausse après la publication de cet indicateur, les investisseurs y lisant la promesse de bénéficier plus longtemps de conditions de crédit avantageuses.

Les inscriptions au chômage ont par ailleurs augmenté aux Etats-Unis la semaine dernière, à 281.000 contre 271.000 la semaine précédente, montre une autre statistique également publiée jeudi par le département du Travail.

Ces chiffres sont eux aussi moins bons que prévu mais il s'agit tout de même de la 17e semaine consécutive au cours de laquelle les inscriptions hebdomadaires au chômage sont inférieures à 300.000, seuil généralement associé à une amélioration du marché du travail.

Le tableau n'est donc pas si noir, fait valoir Wilmer Stith, gérant de portefeuille d'obligations chez Wilmington Trust.

"Peut-être que la Fed gagne un peu de temps avant un premier relèvement des taux. Cela remet un peu septembre en question mais nous pensons toujours qu'ils (les taux) bougeront en septembre", dit-il.

Les avis divergent cependant, certains analystes estimant que les indicateurs des prochains mois seront décisifs.

"Si on continue à avoir de tels chiffres de l'emploi en juillet et en août, la Fed ne bougera pas en septembre", dit Mark Zandi, économiste de Moody's Analysts. "S'ils (les responsables de la Fed) ne voient pas de hausse des salaires, ils pourraient attendre jusqu'à l'année prochaine."

Les taux d'intérêt aux Etats-Unis sont à des plus bas historiques et n'ont plus été relevés depuis 2006. La présidente de la Fed, Janet Yellen, a estimé ce mois-ci que les conditions d'un relèvement n'étaient pas encore réunies.

(Bertrand Boucey et Patrick Vignal pour le service français)