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Les bailleurs sociaux déclarent la guerre à la sous-location de HLM

Les bailleurs sociaux déclarent la guerre à la sous-location de HLM

Plusieurs locataires indélicats ont été expulsés du parc social ou font l'objet de procédures judiciaires.

Ils n'hésitent pas à sous-louer leur logement, et récupérer ainsi jusqu'à quatre ou cinq fois le montant de leur loyer. Leur cible privilégiée : des touristes ou des particuliers de passage. Les bailleurs sociaux sont sur le pied de guerre, décidés à endiguer ce juteux business strictement interdit. D'après Le Parisien, la pratique est encore minoritaire, mais gagne du terrain : à Paris, une douzaine de locataires auraient en effet été expulsés, et treize autres font l'objet d'une procédure judiciaire.

"C’est un scandale absolu dans un contexte de pénurie de logement, a déclaré au quotidien Frédéric Mira, directeur de l’agence 3 F de Paris. Le logement social doit profiter à ceux qui en ont besoin", rappelle le responsable. Mais c'est parfois loin d'être le cas, comme en témoignent certains cas ubuesques traités par les gérants du parc HLM.

3 pièces divisé en studios

A la RIVP, le bailleur social de la Ville de Paris, on explique avoir mis en place dès 2008 un comité spécial. Parmi les dossiers traités, celui de ce fonctionnaire parti aux Antilles sans rendre sans logement social de trois pièces, qu'il avait... divisé en deux studios. L'homme récupérait ainsi deux loyers. Un autre, policier de son état, n'hésitait pas lui à sous-louer son logement social dans le 5e arrondissement, à deux pas du Panthéon, à une prostituée. Une fois son petit manège découvert par la RIVP, le fonctionnaire a rendu les clés sans faire d'histoire.

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Enfin, une autre locataire passait tout simplement par le site Airbnb pour louer à des touristes, se targuant d'avoir logé "plus de cent personnes" depuis son inscription sur la plateforme de location touristique. Elle sera expulsée dans les jours prochains...
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