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La Chine et l'Ukraine font reculer les Bourses européennes

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes reculaient de quelque 0,5% lundi vers la mi-séance, sous le coup d'inquiétudes à la fois concernant la croissance chinoise et la situation en Ukraine et malgré la publication d'indicateurs montrant une poursuite de la croissance dans la zone euro.

À Paris, le CAC 40 perdait 0,58% (-25,21 points) à 4.310,07 points vers 13h00. À Francfort, le Dax se repliait de 0,53% et à Londres, le FTSE baissait de 0,34%. L'indice paneuropéen EuroStoxx 50 abandonnait 0,55%.

En revanche, les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en légère hausse à Wall Street, où le S&P a inscrit un nouveau record en séance vendredi avant de succomber à des prises de bénéfice.

L'euro s'est à un moment apprécié face au dollar après que les estimations "flash" des indices PMI de Markit ont montré que, contre toute attente, le secteur privé français avait renoué avec la croissance.

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La monnaie unique a ensuite reflué, pour perdre plus de 0,1%, à l'annonce d'une baisse des indices PMI allemands, suggérant un ralentissement de la croissance économique.

Le tableau macro-économique dressé par les indices suggèrent quand même que la hausse de l'activité repose sur une assise de plus en plus large, ce qui explique le léger recul des contrats sur Bunds allemands.

L'indice PMI Markit/HSBC du secteur manufacturier chinois, dans sa version flash, est quant à lui ressorti à 48,1 en mars, un plus bas de huit mois, contre 48,1 en février et 48,5 attendu en moyenne par les économistes. Cet indice est depuis le mois de janvier sous la barre des 50 qui sépare croissance et contraction.

En Asie, les principales Bourses ont pourtant terminé en hausse à la suite de cette statistique, en raison de l'anticipation de nouvelles mesures du gouvernement pour redynamiser l'activité en vue d'atteindre l'objectif d'une croissance de 7,5% cette année.

La perspective d'un plan de relance chinois a également dopé le yuan, qui a enregistré sa plus vive hausse quotidienne face au dollar en quelque 30 mois.

Après avoir baissé en début de journée, les cours du pétrole sont en légère hausse, portées par les craintes de perturbations des livraisons en cas de nouvelle escalade des tensions en Ukraine.

L'armée russe a déployé d'importants effectifs à la frontière orientale de l'Ukraine et pourrait s'intéresser à la Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, a souligné dimanche le commandant des forces de l'Otan en Europe.

Du côté des valeurs individuelles, l'action Bayer cédait 1,86%, plus forte baisse de l'indice Euro Stoxx 50, après que les autorités sanitaires britanniques ont recommandé de ne pas utiliser le Xofigo, nouveau traitement du cancer de prostate du groupe allemand, dans les services publics, notant que Bayer n'avait pas fourni de preuves de l'efficacité du traitement.

De l'autre côté du spectre, le titre Deutsche Post (+2,32%) affichait la hausse la plus marquée de l'Euro Stoxx 50, à la suite d'un article de presse disant que le président du directoire du groupe allait présenter un nouvel objectif de bénéfice pour la division courrier.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Véronique Tison)