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L’essayiste David Baverez veut en finir avec les « Trente Glandeuses »

Une usine du constructeur automobile chinois BYD, à Zhengzhou, le 26 avril 2024.  - Credit:Chine Nouvelle/Sipa
Une usine du constructeur automobile chinois BYD, à Zhengzhou, le 26 avril 2024. - Credit:Chine Nouvelle/Sipa

Dans la famille Baverez, les lecteurs assidus du Point connaissent Nicolas, éditorialiste libéral, disciple de Tocqueville et d'Aron, qui officie chaque semaine dans nos colonnes. Mais il existe un autre Baverez : son frère David. Investisseur installé à Hongkong, il est lui aussi l'auteur d'essais stimulants.

Le dernier en date, Bienvenue en économie de guerre ! (Novice), est un vade-mecum pour qui veut naviguer dans les eaux troubles du monde neuf né de la crise du Covid. Un monde où la guerre est de retour en Europe. Et dans lequel le « doux commerce » cher à Montesquieu devient de plus en plus dur.

« L'année 2022 a mis fin à un cycle de trente ans, ouvert par la chute du mur de Berlin, avec deux événements majeurs : l'invasion de l'Ukraine et le XXe congrès du PCC, qui a fait basculer la Chine dans un régime que j'appelle néo-lénino-marxiste », brosse-t-il d'emblée.

« État riche, peuple pauvre »

Ce qu'il préconise ? S'adapter, et rapidement, à « la guerre hybride, mêlant business et géopolitique ». Et donc comprendre que les règles du jeu ont changé. « En économie de paix, le critère de réussite est le produit national brut (PNB), c'est-à-dire la production économique totale d'un pays, développe-t-il. En économie de guerre, on s'en fiche ! Ce qui compte, c'est le ratio de dépendance d'un pays vis-à-vis des autres. »

Par conséquent, chacun doit s'assurer qu'il a chez soi de quoi tenir en cas de choc. « La Russie, dont le PNB représente moins de 2 % de la ric [...] Lire la suite