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L’armée éthiopienne s’empare de Mekele dans la province dissidente du Tigré

Benyamin était venu à Addis-Abeba pour travailler. La saison touristique allait commencer. Puis tout est allé de travers, la région du Tigré d’où il est originaire s’est fermée au monde. Il n’a pu rentrer chez lui. "Je n’ai plus de contact avec ma famille depuis le 4 novembre, dit-il. Les communications ne marchent plus, les gens ne peuvent plus sortir, rien ne filtre, c’est très angoissant." Le feu vert de l’offensive "finale" sur la capitale régionale Mekele a été donné jeudi par le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed. Samedi soir, il annonçait que l’armée avait pris le "contrôle" total de la ville après qu’elle a été la cible de tirs à l’arme lourde pendant plusieurs heures.

Depuis le début des combats, il y a presque trois semaines, dans cette région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, plus de 43.000 Éthiopiens se sont déjà réfugiés au Soudan. "Si ça devait durer, il y a fort à craindre que les conditions déjà très spartiates des camps de ce côté de la frontière ne cessent de se dégrader, souligne Jean-Nicolas Dangelser, chef de mission à Khartoum, au Soudan, pour Médecins sans frontières (MSF). La première semaine, 20 000 personnes sont arrivées d’un seul coup et clairement tout le monde a été dépassé."

Le choix de la guérilla

Selon les premiers témoignages recueillis sur place, la rapidité des combats, qui auraient fait plusieurs milliers de morts, a poussé la population à fuir en laissant tout derrière elle et ...


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