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Législatives 2024 : le Nouveau Front populaire, un programme financé par le matraquage fiscal

Edouard Monfrais-Albertini/Hans Lucas/AFP

En présentant son programme, le Nouveau Front populaire s'est engagé à ne pas aggraver le déficit public de la France. Pour financer ses mesures (et ses grosses dépenses), l'alliance de gauche mise sur une rafale de hausses d’impôts.

Il n’y a pas que Gaza et Israël qui déclenchent des psychodrames à gauche. Les chiffrages budgétaires aussi. En témoignent les tractations de la semaine passée autour du programme du Nouveau Front populaire (NFP). La socialiste Valérie Rabault a dégainé la première dans Les Echos, avançant 106 milliards d’euros de dépenses d’ici à 2027. Les Insoumis ont répliqué par un communiqué pointant la « vision personnelle » de leur collègue. Juste avant que leur patron Jean-Luc Mélenchon ne lâche un nouveau chiffre : 200 milliards en cinq ans.

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Enfin, une conférence de presse commune, le 21 juin, arrêtait le compteur à 150 milliards. « Nous sommes les seuls à présenter un chiffrage des dépenses et des recettes chaque année », a fanfaronné l’Insoumis Eric Coquerel. Sauf que l’on ne sait pas comment l’ex-président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale parvient à ce total, faute de détails.

Imbroglio sur les retraites

Une chose est sûre, la liste des dépenses est impressionnante, même si elle est en retrait par rapport au programme des Insoumis en 2022. Ils proposaient alors 250 milliards sur cinq ans, voire 332 milliards selon l’Institut Montaigne.

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La décrue s’explique notamment par la décision de ne pas inclure le retour à la retraite à 60 ans. Cet objectif du NFP a provoqué de vives tensions entre Insoumis et socialistes. Finalement, les modalités de la réforme seront arrêtées après concertation avec les syndicats et elle ne s’appliquera pas d’ici à 2027. L’enjeu est de taille : l’Institut Montaigne l’avait chiffrée à 36 milliards d’euros.

En revanche, la réforme Macron repoussant l’âge de départ de 62 à 64 ans sera bien abrogée, ainsi que celle de l’assurance-chômage. Valérie Rabault estime que cela ne coûterait que 5 milliards, alors que, selon l’Unédic et Bercy, les deux réformes devaient rapporter quatre fois plus.

150 milliards de hausses d’impôts

Les autres mesures coûteuses son[...]

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