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Législatives 2024: comment la France pourrait-elle être gouvernée au lendemain du second tour?

AFP / LUDOVIC MARIN

Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, Emmanuel Macon multiplie les nominations à des postes à responsabilité. Des choix qui laissent présager la préparation d’une cohabitation après les élections, tandis que le scénario d’un « gouvernement technique » se dessine pour éviter le blocage politique.

Des nominations en cascade. Plus de trente pour le seul conseil des ministres du 26 juin, et encore une poignée lors de celui du 3 juillet. Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale il y a un peu plus de trois semaines, Emmanuel Macron place à de nombreux postes clés des hommes et femmes de confiance qui pourraient l’aider à diriger le pays s’il perdait sa majorité relative après les législatives. Une hypothèse très probable au vu de résultats du premier tour, que notre sondage Harris Interactive x Toluna du 3 juillet semble confirmer. Or du côté du Rassemblement national, en pole position pour s’emparer de la majorité, la manœuvre a du mal à passer.

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Sur France Inter mardi matin, Marine Le Pen a qualifié ces nominations de « coup d’Etat administratif », accusant même le président d’essayer « d’empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite », si le RN obtenait une majorité absolue. L’Elysée a, dans la foulée, répondu à la cheffe de parti de faire preuve de « sang-froid » et de « mesure ».

Une lecture erronée

Une « mesure » que semble partager Bertrand-Léo Combrade, professeur de droit public à l’université de Poitiers, selon qui la lecture que fait Marine Le Pen est « erronée d’un point de vue strictement juridique ». Le constitutionnaliste rappelle en effet que le président dispose du droit de « nommer aux emplois civils et militaires de l’Etat » grâce à l’article 13 de la Constitution. Un « coup d’Etat » repose a contrario sur une « initiative contraire à la Constitution ».

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Tant que le Premier ministre est issu de son camp, Emmanuel Macron en profite donc [...]

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