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Législatives 2024 : Le danger le plus imminent est l’arrivée à Matignon de Jordan Bardella

SYSPEO/SIPA

EDITORIAL - Les électeurs français seront nombreux à être confrontés, dimanche 7 juillet, à un duel opposant un candidat RN à un candidat LFI. Malgré le « ninisme » de certains acteurs politiques, il ne faut pas se leurrer : dans ce tour décisif, l’ennemi principal reste l’extrême droite. Les divisions avec La France insoumise pourront attendre le 8 juillet au matin.

Répété par certains ministres, acteurs politiques ou autres leaders d’opinion, le mot d’ordre circule à la veille du tour décisif : on ne votera ni Rassemblement national, ni France insoumise. Ce « ninisme » relève d’une attitude respectable de la part des démocrates qui, adversaires de l’extrême droite, ne veulent pas pour autant cautionner un parti d’extrême gauche qui s’est révélé, au cours des dernières sessions de l’Assemblée, indigne de la fonction parlementaire. Cette répulsion n’est pas abstraite, elle s’incarne dans un individu, Jean-Luc Mélenchon, dont les coups d’éclat, les provocations, les outrances, les fanfaronnades de mégalomane, le soutien au Hamas terroriste (condamné par 81 % des Français), la dictature qu’il exerce sur son propre camp et la stratégie prétendue révolutionnaire de la conflictualité permanente en ont fait la personnalité politique la plus impopulaire en France, Zemmour mis à part. Comment voter pour l’un de ses fidèles ?

Même de Gaulle a fait entrer les communistes au CNR

Oui, mais nous sommes à la veille du second tour d’une élection qui a enregistré au premier le succès quasi triomphal du Rassemblement national. Quel est, dans ce tour décisif, le plus grand danger ? D’aucune façon, ce ne peut être LFI, qui n’est qu’une composante d’une union des gauches baptisée Nouveau Front populaire. Mélenchon s’y trouve vivement contesté, et l’idée qu’il serait Premier ministre majoritairement rejetée. Les chiffres parlent aussi. Les résultats du premier tour révèlent l’impossibilité pour la gauche d’obtenir la majorité qui lui permettrait de gouverner. Dire comme M. Brézet, directeur de la rédaction du Figaro, que dimanche aura lieu le duel « entre Bardella et Mélenchon », n’est qu’une façon d’exprimer son soutien au Rassemblement national. Le vrai duel du second tour de ces élections oppose à l’extrême droite les citoyens qui ont encore des réflexes républicains.

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