Législatives : à quelques jours des élections, «panique à bord» dans les mairies
«Une réelle inquiétude». Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, le 9 juin, l’Association des maires de France (AMF) a alerté sur les difficultés des municipalités françaises : elles doivent organiser les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet en seulement trois semaines. «C’est un véritable casse-tête», pointe du doigt Gérard Herbert (Divers droite), maire de Chauvigny dans le département de la Vienne (86), qui, comme des centaines d’autres élus, doit faire face à de sérieux problèmes pour trouver le personnel nécessaire à la tenue de ces deux scrutins. «D’habitude, on fait appel aux élus en priorité, puis aux volontaires», explique le maire. Une cinquantaine de bénévoles sont nécessaires, répartis dans les cinq bureaux de vote que compte la commune de 7 000 habitants.
Selon la loi, chaque bureau de vote doit être composé d’un président, d’un secrétaire qui rédige le procès-verbal et d’au moins deux assesseurs, chargés de faire signer les électeurs sur la liste d'émargement et de tamponner la carte électorale. L’équipe est parfois complétée de délégués et de scrutateurs, personnes qui supervisent le bon déroulement d'un scrutin. Généralement, ce sont les candidats et les partis politiques qui proposent des volontaires pour les postes d’assesseurs. Mais «en raison (de leur) désengagement massif», les municipalités doivent «solliciter toujours plus les agents de commune, sur la base du volontariat», souligne l’AMF dans son communiqué (...)
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