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Législatives 2024 : le programme du RN, un "dérapage incontrôlé" ultracoûteux

Vincent Loison/Sipa

Même édulcoré, le projet de Jordan Bardella demeure ultracoûteux. Rien que sur les retraites, la réforme promise atteint plus de 43 milliards d’euros.

Plus ils s’approchent du pouvoir, moins ils assument leur programme. Ces trois dernières semaines, Jordan Bardella et Marine Le Pen semblent avoir découvert que le poids de la dette publique tricolore rendait irréaliste nombre de leurs promesses de campagne. Suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, nationalisation des autoroutes pour réduire les péages de 15 %, plan de soutien pour la santé de 20 milliards d’euros, augmentation de 15 % des enseignants en cinq ans, etc. Toutes ces mesures que les élus du Rassemblement national défendaient il y a quelques mois encore se sont volatilisées.

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Au seuil de l’hôtel Matignon, Jordan Bardella a la main qui tremble. Il communique désormais sur des mesures « prioritaires » – baisse de la TVA sur les énergies, suppression du droit du sol, peines planchers et suppression des allocations familiales aux parents de mineurs récidivistes –, et renvoie à « un second temps » l’essentiel du projet présidentiel de Marine Le Pen. Au préalable, le président du parti d’extrême droite commandera un « audit des comptes publics » pour identifier « des sources d’économies » et déterminer « les capacités financières mobilisables pour réformer ».

« Des montants faramineux »

Las, même édulcoré, le programme du Rassemblement national demeure ultracoûteux. La réduction de la TVA à 5,5 % sur les énergies représenterait un manque à gagner de 11,3 milliards d’euros pour les caisses publiques et l’exonération de cotisations patronales sur les augmentations générales de 10 % pèserait 12 milliards d’euros au bout de cinq ans, d’après l’Institut Montaigne.

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