Publicité
La bourse ferme dans 4 h 42 min
  • CAC 40

    7 590,84
    +111,44 (+1,49 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 938,33
    +44,31 (+0,91 %)
     
  • Dow Jones

    39 118,86
    -45,24 (-0,12 %)
     
  • EUR/USD

    1,0753
    +0,0037 (+0,34 %)
     
  • Gold future

    2 341,10
    +1,50 (+0,06 %)
     
  • Bitcoin EUR

    58 383,43
    +1 241,22 (+2,17 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 304,44
    +2,36 (+0,18 %)
     
  • Pétrole WTI

    81,98
    +0,44 (+0,54 %)
     
  • DAX

    18 300,07
    +64,62 (+0,35 %)
     
  • FTSE 100

    8 190,16
    +26,04 (+0,32 %)
     
  • Nasdaq

    17 732,60
    -126,10 (-0,71 %)
     
  • S&P 500

    5 460,48
    -22,39 (-0,41 %)
     
  • Nikkei 225

    39 631,06
    +47,98 (+0,12 %)
     
  • HANG SENG

    17 718,61
    +2,11 (+0,01 %)
     
  • GBP/USD

    1,2670
    +0,0023 (+0,18 %)
     

Législatives 2024 : les banques françaises encaissent le choc politique

Eric Tschaen/Réa

Reflet de la crédibilité budgétaire du pays, les établissements tricolores sont chahutés en Bourse depuis la dissolution. Avec des taux en hausse, une propagation de l’incendie à toute l’économie est une menace réelle.

Après le séisme de la dissolution de l’Assemblée nationale, les banques françaises dévissent. Elles sont les premières victimes de l’instabilité politique qui secoue le pays. Signe de ce désamour des marchés : le fleuron BNP Paribas a perdu momentanément sa couronne de première banque européenne, jeudi 20 juin. Elle s’est fait devancer quelques jours par l’espagnole Santander, dont la capitalisation dépasse 69 milliards d’euros. Depuis le début du mois, BNP Paribas, Crédit agricole SA et Société générale, les trois établissements français cotés, ont perdu respectivement 11,4 %, 12 % et 17,6 % (au 25 juin) de leur valeur, quand le CAC 40, aussi chahuté, a perdu 4,9 %. Un décrochage qui reflète bien les craintes de la finance.

Lire aussiDissolution de l’Assemblée : la Bourse de Paris et le CAC 40 accusent le coup

Pourquoi une telle réaction ? « Bien plus que d’autres secteurs, les banques sont particulièrement exposées à la santé économique du pays, décrypte Jean-Baptiste Bellon, analyste financier à Trapeza. La raison principale, c’est parce qu’elles sont les premières détentrices d’obligations souveraines françaises », soit les lignes de créance que l’Etat émet sur les marchés pour financer ses dépenses.

Fuite des investisseurs

Selon l’Agence France Trésor, les banques tricolores possèdent 7,7 % des 2 500 milliards d’euros d’obligations d’Etat (OAT). Si l’on inclut leur portefeuille assurance, la barre s’établit à 10 %. Soit au total près de 250 milliards d’euros de bons du Trésor. Or leur valeur est de plus en plus fragile.

PUBLICITÉ

L’incertitude sur la future majorité parlementaire a eu un effet délétère sur les OAT. « Les marchés détestent l’instabilité plus que tout, note Emmanuel Cau, managing director au sein de Barclays Investment Bank. Depuis deux semaines, on est dans le flou. » Le taux d’emprunt de la dette souveraine française à 10 ans a grimpé, car les marchés sont de plus en plus méfiants quant à la capacité du pays à honorer sa dette. Pire, la France emp[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi