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Kevin Speed, la start-up qui veut développer le "low cost ferroviaire" en France

Kevin Speed, la start-up qui veut développer le "low cost ferroviaire" en France (Crédit : Getty Images) (Getty Images)

Une jeune start-up française, Kevin Speed, souhaite casser les prix du train en s’inspirant du modèle des compagnies aériennes low cost.

Des TGV "low cost" vont-ils bientôt transporter les voyageurs français de métropoles en métropoles à prix cassés ? Tel est le défi que s’est lancé la start-up française Kevin Speed. Son slogan "La grande vitesse pour tous, tous les jours" annonce la couleur. La jeune entreprise ferroviaire souhaite s’inspirer des recettes pratiquées dans le low cost aérien pour les transposer sur les rails. "L’économie de ce modèle repose sur de nombreux allers-retours, des trajets rapides, des trains remplis de voyageurs et des prix très attractifs", expose son cofondateur Laurent Fortune au Parisien. "Nous voulons l’appliquer au ferroviaire et créer en quelque sorte un RER version TGV", poursuit le dirigeant passé par Eurotunnel et la RATP.

Grâce à ce modèle, la société fondée en février 2022 pourrait vendre des billets de train Paris-Lille pour seulement 5 euros (contre 25 euros maintenant pour le tarif minimum). Kevin Speed — parce que le prénom de Kevin correspond à "Monsieur Tout-le-Monde" — ambitionne de mettre en circulation des trains à grande vitesse dans les gares intermédiaires.

Le but ? Offrir un moyen de transport ferroviaire abordable pour les actifs quand les abonnements proposés par la SNCF atteignent des milliers d’euros à l’année. Cela pourrait par exemple faire le jeu des nombreux "navetteurs", ces Français qui, chaque jour, attendent sur un quai de gare pour aller au travail. Avec le télétravail qui se pérennise, de nombreux actifs ont fait le choix de quitter les grandes villes pour un cadre de vie plus agréable.

Un projet à 1 milliard d'euros

Outre le volet financier, ces nouveaux trains permettraient d’offrir une seconde jeunesse aux gares intermédiaires des axes à grande vitesse, délaissées par les pouvoirs publics, avec une desserte multipliée par trois. Pour arriver à un tel résultat, les trains développés par Alstom circuleraient de 6 à 23 heures à une vitesse de 300 km/h avec des arrêts "d’une à deux minutes" dans toutes les gares de la ligne. "Nous aurons aussi des rames avec plus de portes pour faciliter l’entrée et la sortie des voyageurs", assure le cofondateur de Kevin Speed au quotidien.

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Pour financer le projet estimé à 1 milliard d’euros, Laurent Fortune demande à SNCF Réseau des garanties d'accès aux lignes sur trente ans afin de rassurer les investisseurs tentés par le projet du "low cost ferroviaire". Si tout roule, les voyageurs pourront monter dans les premiers trains Kevin Speed en 2026, dans le meilleur des cas.

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