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La justice confirme la fermeture de la mosquée d'Allonnes pour six mois

La juge des référés a estimé que la mosquée d'Allonnes prêchait "une lecture de l'islam radical par des incitations à la discrimination à l'égard des non-musulmans qualifiés en des termes dégradants".

Le tribunal administratif de Nantes a rejeté ce vendredi une requête en référé demandant la suspension d'un arrêté du préfet de la Sarthe qui avait fermé pour six mois la mosquée d'Allonnes, accusée de promouvoir une "pratique radicale de l'islam".

"Le préfet de la Sarthe a pu, sans commettre d'erreur de droit ou de fait, estimer que les propos tenus et les idées et théories diffusées par le lieu de culte 'Mosquée d'Allonnes' constituaient des provocations à la violence, à la haine ou à la discrimination en lien avec le risque de commission d'actes de terrorisme", estime la juge des référés dans une ordonnance rendue ce vendredi.

Citant des "notes blanches précises et circonstanciées des services de renseignement", la juge estime que les dirigeants et imams de la mosquée prêchent "une lecture de l'islam radical par des incitations à la discrimination à l'égard des non-musulmans qualifiés en des termes dégradants, par l'incitation à la haine à l'égard de la France présentée comme opposée à la religion musulmane, par la justification de la charia, la loi islamique, par la légitimation de propos faisant l'apologie du djihad armé".

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La magistrate écarte les attestations de fidèles et collègues de travail des dirigeants, fournis par l'association, mais "rédigées en termes généraux" et qui "ne sont pas de nature à remettre en cause les éléments précis et concordants relevés par le préfet", selon la même source.

"Nous irons jusqu'au Conseil d'État"

L'association Al Qalam, gérant la mosquée, estimait dans sa requête que l'arrêté portait "une atteinte grave" à la liberté de culte, les 300 fidèles se retrouvant "privés d'autres lieux de culte à moins 70 kilomètres". Son avocate, Me Nabila Asmane, soulignait en outre que l'association "existe depuis dix ans et a tissé des liens avec les autres communautés religieuses" et qu'elle "est connue des habitants pour la tolérance de son discours et était un partenaire de confiance des autorités".

"Nous irons jusqu'au Conseil d'État", a indiqué Me Asmane. "La décision n'a pas pris en compte les 160 attestations produites. Surtout, elle élude les échanges entre l'association et le préfet qui démontrent que c'étaient des acteurs de la lutte antiterroriste."

La "Mosquée d'Allonnes" accueille environ 300 fidèles et abrite une école coranique pour environ 110 enfants. La mesure de fermeture pour six mois est effective depuis le 27 octobre à 18h20.

Article original publié sur BFMTV.com

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