Le Japon veut intercepter les missiles hypersoniques russes et chinois
Se protéger de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord. C’est la priorité du ministère japonais de la Défense qui a annoncé vouloir intercepter les missiles hypersoniques russes et chinois qui pourraient un jour viser le pays du soleil levant. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement japonais ne va pas développer de nouvelles technologies mais modifier des engins qu’il possède déjà. Selon l’agence de presse Kyodo News, l’armée nippone veut repenser un modèle de missile sol-air sobrement baptisé Type-03 puis le produire en masse à partir de l’année 2029.
Un projet encore trop lent pour certains membres du gouvernement japonais. “Il est difficile pour le Japon, avec sa capacité actuelle de défense antimissile, d'intercepter les armes hypersoniques pouvant planer qui sont conçues pour se déplacer à plus de cinq fois la vitesse du son (plus de 6.000 kilomètres par heure) avec des trajectoires irrégulières”, a confié à Kyodo News, un général des forces d’autodéfense.
Actuellement, ce sont les destroyers Aegis de la marine japonaise qui sont chargés de protéger l’État nippon contre une attaque de ce genre. Ces navires de guerre sont équipés d'intercepteurs nommés Standard Missile-3 qui peuvent frapper les missiles balistiques entrant dans la haute atmosphère. S'ils ne parviennent pas à les intercepter, les intercepteurs terrestres Patriot Advanced Capability-3 de l’armée de l’air essaieront de contrer l'attaque à plus basse altitude. Ces deux familles de missiles seraient inefficaces (...)
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