J’ai pleuré devant le magnifique A Plague Tale: Requiem
Avec A Plague Tale: Requiem, le studio bordelais Asobo réussit l’exercice périlleux de la suite. Tout est mieux dans ce jeu, qui mise encore sur la narration pour émouvoir.
« Je suis fatigué d’avoir peur ! », s’écrie la jeune fille, qui ne cesse d’être confrontée aux pires horreurs que le monde puisse connaître. Tout au long de son nouveau périple, cette héroïne qui n’avait rien demandé ne cessera de s’encourager, d’étaler ses doutes, de vaciller. Mais de toujours parvenir à se relever. « Arrête d’être faible ! », l’entend-on prononcer dans A Plague Tale: Requiem, le jeu vidéo qui se déroule après A Plague Tale: Innocence et que nous avons testé pendant de longues heures.
On imagine que, à l’instar du personnage principal, la pression a dû être énorme sur les épaules d’Asobo. Le studio bordelais a été surpris par le succès, tant critique que commercial, de A Plague Tale: Innocence, petite pépite sortie en 2019 — dont le fond hyper touchant rattrapait une forme parfois discutable. Le risque de tout gâcher dans une suite aux ambitions trop grandes était là. Finalement, on est ravi d’écrire, les yeux embués (il faut bien l’avouer), que A Plague Tale: Requiem est une franche réussite. Elle transcende tout ce que son prédécesseur a su installer, sans trahir l’essence de la licence.
meilleur prix
A Plague Tale: Requiem est d’abord une claque visuelle
Une bande son d’orfèvre
La bande originale est une nouvelle fois signée Olivier Derivière,