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Des Iraniennes coupent leurs cheveux et brûlent leur hijab en signe de protestation

Simone

Elle avait 22 ans. Le 13 septembre 2022, alors qu'elle est en vacances à Téhéran avec sa famille, Mahsa Amini est interpelée par la police des mœurs. Son voile ne cache pas assez ses cheveux. Son jeune frère tente d'amadouer les agents, sans succès.

Les policiers frappent la jeune femme puis l'embarquent. Les coups continuent dans le camion qui l'emmène vers les locaux de police, a raconté un cousin de la victime. Celle-ci aurait perdu connaissance après un coup à la tête et n'aurait été transportée à l'hôpital qu'une heure et demie après.

Après trois jours dans le coma, elle décède le 16 septembre. Pour les médecins de l’hôpital, le décès fait suite à « un violent coup à la tête » dévoile son cousin à 20minutes, alors que la police affirme que la jeune fille a été victime d’une crise cardiaque dans ses locaux. La famille de Mahsa Amini a, depuis, porté plainte.

Depuis cet évènement, les protestations se multiplient en Iran. Dans ce pays où le Code pénal islamique considère les femmes comme des citoyennes de seconde zone, ce sont les femmes qui ont initié un vent de révolte. D'abord, elles se filment en se coupant les cheveux et postent les vidéos sur les réseaux sociaux. Puis, elles brûlent leurs hijabs, symbole de l'oppression du système sur les femmes. Celles-ci prennent un grand risque, car, par le passé, les femmes qui se filment et publient leurs vidéos ont été arrêtées, frappées et emprisonnées.

En quelques jours, les Iranien-ne-s finissent par descendre dans la rue et (...)

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