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Inflation : vers un retour du paiement de votre salaire à la semaine ?

Deux hommes échangent des billets en euros - © zest marina - stock.adobe.com
Deux hommes échangent des billets en euros - © zest marina - stock.adobe.com

On ne compte plus les sondages qui mettent en évidence les difficultés vécues par une partie de la population face au retour de l'inflation depuis deux ans. L'un d'entre eux, réalisé par l'Ifop pour Monpetitforfait (1), affirmait récemment que près d'un Français sur trois (31% précisément) disposait de moins de 100 euros sur son compte après avoir réglé ses dépenses contraintes (loyers, factures, abonnements...). Difficile, dans ce contexte, d'éviter les découverts ou le recours à un crédit conso en cas de dépense imprévue.

Une des solutions possibles à ces problèmes de décalage de trésorerie se nomme l'acompte sur salaire (2). En France, c'est un droit inscrit dans le Code du travail : tout salarié peut en faire la demande à son employeur, qui se doit d'accepter. Il a l'immense avantage d'être gratuit pour le salarié, alors que le coût d'un découvert non autorisé peut rapidement se chiffrer en dizaines d'euros. Mais il doit rester exceptionnel et son cadre est peu souple : cet acompte correspond nécessairement à la moitié de la rémunération mensuelle, versée au terme de la 1ère quinzaine du mois.

Une proposition de loi pour assouplir le cadre

Signe que le sujet est d'actualité, une proposition de loi déposée fin avril par des députés LR (3) veut assouplir ce cadre. En autorisant, d'abord, les employeurs, en accord avec les salariés, à verser les salaires toutes les deux semaines. En permettant ensuite aux salariés qui en font la requête de faire jusqu'à 3 demandes d'acompte par mois, les 7, 14 et 21 du mois. Il s'agit, en clair, d'introduire la possibilité d'un paiement à la semaine, comme cela existe dans les pays anglo-saxons, notamment.

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