Impôts : un ISF temporaire pour aider les victimes de la crise ?
C’est le credo de Bercy depuis le déclenchement de la pandémie : non, il n’est pas question d’augmenter les impôts pour financer la sortie de crise ! Officiellement, le gouvernement espère toujours que l’amélioration progressive de la situation sanitaire encourage les Français à reporter tout ou partie de la « surépargne » liée à la crise, estimée actuellement à 120 milliards d’euros, sur la consommation. Difficile toutefois d’anticiper les choix financiers des ménages français dans les mois à venir : une fois le spectre du coronavirus moins menaçant, vont-ils flamber ou choisir la sécurité ?
Face à cette incertitude, des voix s’élèvent pour demander à l’exécutif de reconsidérer sa position sur l’impôt. Dernière en date : Louis Gallois. Le haut fonctionnaire, ancien patron d’EADS et de la SNCF, a appelé, ce matin lundi 22 février sur Europe 1, à « un accroissement des taux de l'impôt payé sur les tranches les plus élevées de l'impôt sur le revenu ». Une sorte d'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) donc, temporaire - « pendant 2 ans par exemple » - et destiné non pas à financer la dette, mais à soutenir directement « les jeunes, […] ceux qui ont des difficultés, […] ceux qui ont vraiment souffert de la crise ».
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